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NA Hussein-Dey

Un club qui meurt à petit feu

De mal en pis, telle est le constat à faire de la situation dans laquelle se trouve actuellement le NA Hussein-Dey. Une saison catastrophique sur tous les plans se profile à l’horizon.

Les frères Oueld Zemirli, Bachi et Mahfoud, sont rejetés par tout Hussein-Dey. L’on estime que les deux « hauts » responsables en question ne rapportent plus rien au club et doivent, de ce fait, laisser la place à d’autres. Chose que les deux frères refusent, malgré la tension que provoque leur maintien. Ils ont délégué Mourad Lahlou pour gérer les affaires courantes du club et préparer l’intersaison, mais force est de constater que les choses avancent à reculons. Le chevronné entraîneur, Nour Benzekri, s’est proposé « bénévolement » pour préparer l’équipe, malgré son état de santé, mais les conditions sont défavorables. En effet, l’effectif se vide avec le départ des cadres et le mercato au point mort, avec aucun joueur recruté. Les deux gardiens de but, Boussof et Merbah, les défenseurs Allati, Brahimi, Khiat, Laribi, Oukkal et Cherfaoui, les milieux de terrain Ouertani et Harrag ainsi que l’attaquant, capitaine et buteur, Gasmi, ont quitté le Nasria. Des joueurs considérés comme des cadres de l’équipe et titulaires indiscutables. En parallèle, aucun joueur n’a été recruté jusqu’à l’heure, ce qui a obligé Benzekri à se préparer avec les éléments qui restent de la saison écoulée ainsi que certains jeunes issus de l’équipe réserve. Lahlou s’est vu proposer plusieurs joueurs avec lesquels il a négocié. Mais des négociations qui n’ont pas abouti en raison du volet financier. Le responsable a fixé un seuil des salaires à 60 millions de centimes, ce qui a freiné les négociations avec plusieurs joueurs. Comme celui qui était venu d’un club de l’Ouest du pays avec lequel il touchait une mensualité de 140 millions de centimes avant de se voir proposer un salaire de 60 millions de centimes.
« Un club de Ligue 2 offre mieux que ce salaire », a indiqué ledit joueur à Lahlou. Même les quelques cadres qui restent de la saison dernière, l’on cite Yaya, Bousemaha, Raih et Dib, ont décidé de plier bagage, refusant de revoir leurs salaires à la baisse.
Face à cette situation, Benzekri ne risque pas de tenir longtemps, lui qui a sommé ses dirigeants à trouver, au plus vite, un entraîneur en chef. Quel avenir pour cette équipe ? «Elle va droit vers la dérive et descendra, au bout de la phase-aller, en Ligue 2», rétorque un supporter, peiné par la situation dans laquelle est arrivée son club de cœur, qui meurt désormais, à petit feu.

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