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Salim Ilès, président du Comité d'organisation des Jeux méditerranéens d'Oran

«Un grand challenge nous attend»

26 délégations avec 5000 athlètes et 12000 personnes accréditées seront attendus durant ces joutes.

«Notre ambition est de réussir ces jeux et inscrire l'Algérie, en lettre d'or, dans la liste des pays organisateurs des grands événements», a déclaré Salim Iles, directeur général du Comité d'organisation de la 19e édition des Jeux méditerranéens d'Oran (COJEM). Intervenant sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio nationale, hier, Illes a indiqué que l'Algérie n'a pas d'autres choix que de réussir cet événement «pour prouver qu'on est capable d'organiser des manifestations sportives de telle envergure», précisant que 26 délégations avec 5 000 athlètes et 12 000 personnes accréditées seront attendus durant ces joutes. Pour lui, la clé de la réussite est la ressource humaine, puisque l'Etat a déjà mis le paquet. «Il faut élever notre niveau d'organisation et il ne faut se contenter des standards qu'on a l'habitude de voir dans des jeux continentaux, notamment les Jeux africains ou les Championnats arabes», dit-il. Evaluant l'état d'avancement des préparations, l'invité assure que son équipe travaille d'arrache-pied et essaye de respecter le planning imposé par le Comité international méditerranéen, qui est le propriétaire de ces Jeux. «Nous avons été installés le mois d'août 2019, il faut dire qu'à ce moment-là, il n'y avait pas grand-chose et avec nos équipes on a réussi à rattraper le retard», dit-il, révélant que «cela nous a valu les félicitations de la Commission de coordination et de suivi relevant du Comité international des Jeux méditerranéens (CIJM)». Pour la réussite de cet événement, il estime, que tout le monde doit s'impliquer, pas uniquement le ministère de la Jeunesse et des Sports. «Il y a des enjeux plus importants», dit Salim Iles, citant l'exemple du tourisme qui devra profiter de cette occasion pour se relancer. «Oran va être la capitale méditerranéenne pendant une quinzaine de jours et si on ne profite pas en montrant notre culture, nos traditions et notre patrimoine, les gens vont venir une seule fois et ne plus jamais revenir», explique t-il. Donc, insiste-t-il, tous les secteurs sont concernés. Evoquant la crise sanitaire, l'invité avoue qu'il y a eu un impact négatif, notamment sur le rythme de travail du COJEM à cause du confinement.
Cependant, ajoute t-il, «ça nous a permis d'avoir plus de temps pour peaufiner notre travail». Concernant nos Equipes nationales, Iles admet que l'arrêt de 8 mois, à cause de la pandémie, est difficile à surmonter. Selon lui, la réussite sportive doit accompagner la réussite organisationnelle de ce genre compétition. «On souhaite vraiment que l'Etat algérien mettra le paquet avec l'aide du Comité Olympique pour pouvoir préparer nos équipes nationales de la meilleure manière possible», conclut t-il.

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