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El Tarf : Un élan de solidarité «sauve» le toit d’une septuagénaire

Un élan de solidarité citoyenne a permis à Debla Benhouisse, âgée de 76 ans, vivant dans une maison qui tombe en ruine
au douar El Khamssa sur les hauteurs de la daïra de frontalière de Bouhadjar dans la wilaya d’El Tarf, de disposer de sa maison entièrement restaurée en moins de trois mois. Une âme sensible est à l'origine de l'initiative. Un appel a été lancé sur
les réseaux sociaux pour réhabiliter la demeure de la septuagénaire dans une action de bénévolat qui a suscité l’adhésion de plusieurs personnes. Très vite, la chaîne de solidarité s'est mise en place pour ramener des matériaux de construction et tout le nécessaire aux travaux de restauration (étanchéité, électricité, assainissement..) ainsi que le mobilier pour l'équipement de la petite maison de Debla qui vivait jusque-là dans le dénuement total, a confié Yacine Bensalem, un bénévole."Des âmes charitables de la région et des wilayas limitrophes se sont relayées dans le cadre de cette action de solidarité qui a permis à cette personne du troisième âge malentendante, souffrant également de maladies chroniques dont la scoliose et l'hypertension artérielle, de continuer à
vivre dans sa propre demeure", a-t-il ajouté.Samir, Nabil, Hassouna, Elyes, Houssem et d’autres bénévoles rencontrés sur les lieux, ont confirmé que l’appel diffusé sur les réseaux sociaux les a incité à se lancer dans l'action de bénévolat pour remettre à neuf la
maison de khalti Debla, comme l’appelle affectueusement l’équipe de bénévoles."Je ne suis pas un artisan hors pair en maçonnerie, mais j’ai décidé de rallier l’équipe de bénévoles. J’étais sûr que je pouvais être utile et prêter main forte aux gens qui s’activent à redonner une âme à cette maisonnette", s'énorgueillit Samir.Grâce aux efforts de ces jeunes, à ceux qui ont fourni les matériaux
nécessaires pour engager les travaux, la maisonnette blanche surplombant un coin paradisiaque, accessible au détour d'un chemin sinueux orné de verdure, a complètement changé. Les murs délabrés ont totalement été restaurés et peints, le toit retapé, et l’intérieur lugubre jadis, a retrouvé son éclat et est équipé de commodités nécessaires.Le geste de ces jeunes semble avoir réchauffé le cœur de Khalti Debla qui n’a plus de famille et qui n'a jamais voulu s'éloigner du domicile parental même quand celui-ci menaçait ruine."J’ai toujours refusé de quitter mon foyer, ici je suis chez moi et je ne connais pas d’autres endroits où je pourrait être à l’aise que cette maison même lorsqu'elle était délabrée", confie-t-elle.Elle dit qu'elle sera "toujours reconnaissante" aux gens de sa ville et à ceux venus d’ailleurs pour leur aide qui lui a permis de "retrouver sa maison".Le cas de Bakhta ayant fait le buzz sur la toile, une prise en charge médicale et des aides matérielles ont été également octroyées à cette vieille dame, dans le cadre d’une visite des représentants des services locaux de la santé et de l’action sociale.

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