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L’ère du monopole du pouvoir, de la tyrannie et de l’autoritarisme est révolue

 L’ère du monopole du pouvoir, de la tyrannie et de l’autoritarisme est révolue, a affirmé mardi à Aïn Defla, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Belkacem Zeghmati, soutenant que le dernier mot devait revenir au peuple "source de tous les pouvoirs".

"L’ère du monopole du pouvoir, de la tyrannie et de l’autoritarisme à l’origine d’innombrables maux est révolue", a assuré M.Zeghmati au cours d’une rencontre avec la société civile à Aïn Defla, observant que le temps était arrivé pour que le dernier mot revienne au peuple "source de tous les pouvoirs".

Tout en faisant remarquer que l’alternance au pouvoir jouissait d’une importance primordiale dans l’avant-projet de la constitution objet d’un référendum le premier novembre prochain, il a observé que le même document limite le nombre de mandats (présidentiel ou autre) à deux.

"Deux mandats équivalent à dix ans et durant ce laps de temps, l’on peut réaliser bien des miracles si l’on est animé de volonté et du désir de se surpasser et de bien faire", a-t-il signalé.

Il a par ailleurs noté que le même document conférait à l’opposition un plus grand rôle dans la nouvelle configuration politique du pays, mettant en avant les mérites du contre-pouvoir dans la lutte contre le monopole du pouvoir.

Abordant la société civile, il a soutenu que cette dernière avait un rôle de premier plan dans la concrétisation des actions d’intérêt public, observant que  cette catégorie constitue un allié pour les élus et les autorités locales de façon générale.

"D’aucuns prétendent qu’un plus grand rôle attribué à la société civile est synonyme de la création d’un concurrent aux élus locaux or ceci est complétement faux car la société civile en constitue, en vérité, un allié", a-t-il argumenté. 

Observant que le rôle attribué à la société de par le monde atteste du degré de développement d’un pays donné, il a fait remarquer que l’avant-projet de la constitution lui a réservé une part importante.

Evoquant les jeunes, il a mis l’accent sur la nécessité de l’épanouissement de cette frange de la société, déplorant le fait que des milliers de jeunes universitaires formés par l’université algérienne aient quitté le pays pour aller faire valoir leurs compétences sous d’autres cieux.

Pour lui, cet état de fait est la résultante "logique" de la marginalisation dont cette frange a fait l’objet, estimant "illogique" qu’une maman (l’Algérie N.d.l.r) délaisse ses enfants. "A l’instar des partis politiques, les journaux ou chaînes radio ou T.V ne peuvent être gelés que sur une décision judiciaire et c’est là une avancée indéniable dans ce domaine", s’est-il réjoui.

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