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Le Parti communiste en France réclame qu'une rue au nom du général Bigeard soit débaptisée

 Le Parti communiste a réclamé qu'une rue de la ville de Dreux, dans le Nord de la France, au nom du général Bigeard soit débaptisée pour porter le nom de Maurice Audin, un militant communiste français qui a lutté pour l'indépendance de l'Algérie et assassiné par les parachutistes dudit général.

Une délégation du parti communiste a l'intention de demander une entrevue avec le maire de Dreux, Pierre-Frédéric Billet, afin "qu'il débaptise la rue Bigeard au profit du nom de Maurice Audin", mort sous la torture pendant la Guerre de libération nationale.

A titre symbolique, des membres du Parti communiste, avec le concours de La France Insoumise et divers sympathisants de gauche, ont mené le 17 octobre --date à laquelle des manifestations pacifiques d'Algériens à Paris ont été réprimées dans la sang par la police française-- une opération au cours de laquelle les plaques de la rue du général Bigeard à Dreux ont disparu au profit de pancartes sur lesquelles était inscrite la mention "rue Maurice-Audin", rapporte le journal l'Echo Républicain.

Au cours de la même opération, le parc des Bâtes a été rebaptisé "Parc de la décolonisation".

Gisèle Quérité, figure locale du Parti communiste, conseillère municipale d'opposition à Vernouillet, a, à cette occasion, pris la parole pour dénoncer "un nom (Marcel Bigeard) salissant une rue et une ville toute entière".

Le général Bigeard s'était distingué durant la Guerre de Libération nationale par ses exactions contre les Algériens, notamment pendant la Bataille d'Alger lors de laquelle la torture avait été institutionnalisée. Il s'était également rendu tristement célèbre par la technique dite "crevettes Bigeard" qui consistait à jeter des Algériens en mer du haut d'hélicoptères.

M. Quérité a rappelé que ce rassemblement est organisé le jour de la date anniversaire du massacre d'Algériens à Paris en 1961 par des policiers sous les ordres du sinistre préfet de police Maurice Papon et souligné que le président Emmanuel Macron avait "confirmé" en 2019 que Maurice Audin était mort sous la torture.

Le 13 septembre 2018,  61 ans après sa disparition, le président Emmanuel Macron avait reconnu officiellement la responsabilité de l'Etat français dans la disparition et l'assassinat par l'armée française de Maurice Audin, militant pour l'indépendance de l'Algérie.

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