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Révision de la loi électorale : La Commission a deux mois et demi pour soumettre son travail

Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune a affirmé, dimanche soir, que la Commission nationale chargée de l'élaboration du projet de révision de la loi organique portant régime électoral, avait "un premier délai de deux mois et demi" pour soumettre son travail, exprimant son souhait de voir naître de nouvelles institutions élues avant la fin de l'année.

"Je souhaiterais que les citoyens plébiscitent le projet de révision constitutionnelle, pour qu'on puisse passer directement à la révision de la loi portant régime électoral, laquelle sera soumise au parlement pour donner naissance, si possible, à de nouvelles institutions élues avant la fin de l'année", a déclaré le Président de la République lors de son  entrevue avec des responsables de médias nationaux.

Pour le Président Tebboune, "l'intérêt suprême du peuple et du pays doit primer, pour le reste, c'est est une question d'adaptation".
"Sortir avec des institutions élues qui manquent de crédibilité, après tout ce qui a été fait jusqu'à présent, c'est comme si que nous n'avions rien fait", a-t-il soutenu.

Evoquant les changements les plus importants que consacrera la nouvelle Constitution soumise à référendum le 1er novembre 2020, le Président de la République a affirmé que la représentation sera "réelle à travers cette Constitution qui offrira de larges prérogatives aux élus".

L'occasion était pour le Président Tebboune de rappeler les "scandales" mis à nu par les procès en cours, précisant toutefois que cette situation "ne veut pas dire qu'il n'y a pas eu de personnes élues de manière régulière, sauf que leurs voix n'étaient pas assez fortes au sein des instances élues face aux corrompus ayant succombé à la tentation de l'argent sale".

Répondant à une question sur une éventuelle résistance à ces changements escomptés, le Président de la République a indiqué qu'il misait sur le poids du peuple, seul "décideur", rappelant qu'il oeuvrerait à la moralisation de la vie politique, dans le sens de "l'équité entre citoyens, le peuple aura le dernier mot".

Le Président Tebboune s'est dit, dans ce cadre, convaincu que "l'Etat algérien sortira du référendum sur la révision constitutionnelle, plus moralisé et véritablement au service du citoyen et non pas d'un groupe de personnes qui exerce sur lui une autorité paternaliste".

Assurant que le peuple décidera seul de son avenir, le Président Tebboune a indiqué que "si le peuple aspire réellement au changement, l'occasion lui est offerte de sortir de l'ambiguïté qui prévalait auparavant".
Dans le même contexte, le Président de la République a évoqué le rôle dévolu aux jeunes dans le cadre de la nouvelle Constitution qui prévoit d'associer cette catégorie en sus de la société civile, devenue "pour la première fois constitutionnalisée et véritable partenaire dans la gestion de ses affaires".

Concernant l'organisation du référendum en cette crise sanitaire due à la propagation de Covid-19, le Président Tebboune a indiqué que "ce rendez-vous électoral verra à son tour la mise en œuvre d'un protocole sanitaire lors du scrutin à la faveur de l'application des mesures barrières reconnues, à l'instar de la distanciation physique, du port du masque et autres.

Il a ajouté que les appréhensions affichées par rapport à l'organisation de pareil rendez-vous avaient été déjà soulevées concernant l'organisation des examen du BEM et du Baccalauréat, assurant que "le peuple est conscient sur ce sujet".

Le Président Tebboune a émis le souhait de voir le vaccin contre la Covid-19 disponible avant l'organisation, le 1er novembre prochain, du référendum sur la révision de la Constitution.
A une question sur les voix qui se sont élevées sous le couvert du Hirak pour appeler à l'abrogation de certains articles inhérents aux constantes nationales, prévus par la Loi fondamentale du pays, le Président de la République a répondu que "la question de l'identité a été tranchée".
"L'amazighité ne concerne pas une région donnée et l'Islam demeurera la
religion de l'Etat".

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