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L’armée syrienne poursuit son offensive antiterroriste

100 combattants tués à Idlib

La province d’Idlib est dominée par les terroristes du groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTS), branche syrienne d’Al-Qaïda. Cette région, et des secteurs adjacents des provinces d’Alep, Hama et Lattaquié, échappe toujours au régime.

Les forces du régime syrien étaient engagées hier dans de violents affrontements avec des groupes rebelles et terroristes dans la province d’Idlib, où le bilan de ces combats, ces deux derniers jours, est monté à plus de 100 tués, selon une ONG. Les affrontements qui secouent cette province du nord-ouest de la Syrie, dominée par les terroristes, sont les plus meurtriers depuis un fragile cessez-le-feu entré en vigueur fin août, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). «Les combats faisaient rage hier à l’aube sur plusieurs axes au sud-est d’Idlib», a précisé l’Observatoire. Ces dernières 48 heures, 51 membres des forces du régime et 45 combattants dans le camp adverse ont été tués, selon l’OSDH.
La province d’Idlib est dominée par les terroristes du groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTS), branche syrienne d’Al-Qaïda. Cette région, et des secteurs adjacents des provinces d’Alep, Hama et Lattaquié, échappe toujours au régime. Ces zones abritent aussi plusieurs autres groupuscules terroristes et des rebelles affaiblis. Entre fin avril et fin août, la région avait été pilonnée par l’armée syrienne, appuyée par l’aviation russe. Près d’un millier de civils ont péri durant cette période, selon l’Observatoire, et plus de 400.000 personnes ont été déplacées, d’après l’ONU. En dépit de la trêve annoncée le 31 août, les combats au sol, d’abord sporadiques, se sont intensifiés ces dernières semaines. En outre, plus de 160 civils, dont 45 enfants, sont morts dans les bombardements depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, selon l’OSDH. En octobre, le président syrien Bachar al-Assad a effectué sa première visite dans la province, depuis le début de la guerre en 2011, affirmant que la bataille d’Idlib était la clé pour y mettre fin. L’accord de cessez-le-feu à Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie, a été fragilisé par deux jours d’affrontements violents entre les forces gouvernementales et des factions terroristes ayant fait près de 70 morts, a indiqué dimanche l’Observatoire syrien des droits de l’homme.
Ces affrontements ont entraîné la mort de 36 membres des forces syriennes et de 33 éléments dans le camp adverse, selon l’Observatoire (OSDH).»Il s’agit des combats les plus violents dans la province d’Idlib, depuis l’entrée en vigueur de l’accord du cessez-le-feu» annoncé fin août par le régime syrien et son allié russe, a indiqué l’OSDH. Dimanche matin, des colonnes de fumée s’élevaient dans le ciel de la région de Maarat al-Noomane, survolée par des avions bombardant des positions des groupes terroristes.»Les forces syriennes mènent (...) une contre-attaque dans un secteur du sud-est d’Idlib», où les groupes terroristes avaient pris le contrôle, samedi de quatre villages, a précisé l’OSDH.»Elles ont réussi à les reconquérir intégralement», a-t-il ajouté, faisant état d’une «poursuite des combats».
En début d’après-midi, le champ de bombardement aérien s’est élargi pour inclure d’autres secteurs de l’est et du sud d’Idlib, dont la ville de Saraqeb.
Le gouvernement syrien a enchaîné ces deux dernières années les victoires contre les rebelles et les terroristes, et contrôle désormais plus de 70% du territoire, selon l’OSDH. à cette occasion, il a amorcé son déploiement dans des localités du nord et de l’est du pays.

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