LE MAE SYRIEN ÉVALUE L'ACCORD RUSSO-TURC
"Un pas vers la ´´libération´´ d'Idlib"

Les groupes rebelles et terroristes doivent avoir retiré leurs armes lourdes de la zone d'ici le 10 octobre, stipule l'accord. Les seuls terroristes doivent en outre avoir quitté les lieux avant la mi-octobre.
Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem a affirmé que l'accord russo-turc qui prévoit l'établissement d'une ´´zone démilitarisée´´ dans le grand bastion rebelle d'Idlib était un premier pas vers la libération de cette région frontalière de la Turquie.
´´Nous avons exprimé l'espoir que l'accord russo-turc soit appliqué pour qu'il constitue un pas vers la libération d'Idlib (nord)´´, a dit le ministre Walid Mouallem, dans un entretien avec la chaîne libanaise Al-Mayadeen depuis New York diffusé mardi dernier.
L'accord entre Ankara et Moscou, conclu à Sotchi (Russie) le 17 septembre, a sauvé in extremis le dernier bastion rebelle de Syrie d'une offensive du gouvernement syrien et de son allié russe. L'accord prévoit la création d'une zone tampon de 15 à 20 km de large, en forme de fer à cheval, sous le contrôle de la Russie et de la Turquie, dans la province d'Idlib et des secteurs des régions voisines d'Alep, Hama et Lattaquié.
Les groupes rebelles et terroristes doivent avoir retiré leurs armes lourdes de la zone d'ici le 10 octobre, stipule l'accord. Les seuls terroristes doivent en outre avoir quitté les lieux avant la mi-octobre.
La première étape de l'application de l'accord commence par la remise ´´des armes lourdes et moyennes d'ici décembre prochain au plus tard´´, a ajouté M. Mouallem faisant référence aux combattants de la région qui compte des groupes rebelles pro-turcs et des terroristes liés à Al-Qaïda.
La majorité des groupes rebelles de la région avaient accueilli favorablement cet accord, mais certaines factions ont récemment rejeté l'accord ou objecté sur certains points, notamment l'emplacement de la ´´zone démilitarisée´´ et la présence de la police militaire russe.
Hayat Tahrir al-Cham (HTS), organisation formée par la branche syrienne d'Al-Qaïda et principal groupe armé de la région, ne s'est toujours pas prononcé. Mais M.Mouallem s'est dit confiant dans la capacité de la Turquie à remplir sa part de l'accord ´´du fait de sa connaissance des factions´´ insurgées.
Quant au sort des combattants, il a indiqué que ceux originaires de la région ´´y resteront après avoir régularisé leur situation (...) et ceux venant d'autres régions retourneront chez eux tandis que, pour les étrangers (...), il est logique qu'ils rentrent dans leurs pays via la Turquie´´, comme ils l'ont fait, selon lui, pour venir en Syrie.
M.Mouallem, dont le pays a, maintes fois, accusé la Turquie de soutenir ´´les terroristes´´ et de faciliter leur passage en Syrie, a, néanmoins, souligné qu'il serait ´´nécessaire à l'avenir de normaliser les relations´´ entre les deux pays si Ankara retire ses troupes de Syrie.


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