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Des terroristes de HTS ont tenté une attaque chimique à Idleb

Des buts et des obus

La tension qui règne à Idleb où les affrontements continuent entre les forces syriennes et les troupes turques, déployées dans cette partie nord de la Syrie sous prétexte de réduire la pression migratoire, devenue insupportable pour Ankara qui accueille, déjà, plus de trois millions de réfugiés syriens va-t-elle connaître une nouvelle pause à la faveur du voyage du président turc Recep Tayyip Erdogan à Moscou, aujourd'hui? C'est fort probable car la Russie n'entend pas brader les acquis d'un partenariat patiemment reconstruit depuis 2017, aussi bien sur le plan économique que dans le domaine politique, avec le processus d'Astana qui réunit ces deux pays et l'Iran, un allié indéfectible de Damas.
Hier, le centre russe pour la réconciliation des parties belligérantes qui agit dans le cadre de ce processus a divulgué l'information selon laquelle il «dispose de preuves irréfutables concernant une attaque chimique terroriste», déjouée dans la partie orientale de la zone de désescalade, instaurée lors d'un entretien à Sotchi, entre les présidents Poutine et Erdogan, une semaine après un sommet tripartite à Téhéran, plutôt houleux.
Ce serait, là, la confirmation du rôle néfaste de ces groupes terroristes et rebelles, le centre russe insistant sur le caractère irréfutable des preuves obtenues mardi, lors d'une offensive de l'armée syrienne contre les positions de Hayat Tahrir al Cham (HTS), ex-Al Nosra, branche locale d'Al Qaïda, et principale faction terroriste dominante dans la région d'Idleb. L'agence Sputnik qui a reproduit cette information explique que HTS tentait de bloquer l'avancée des forces syriennes à Saraqeb en les accusant de recourir aux armes chimiques. Dans la soirée du 2 mars dernier, 15 terroristes de HTS ont voulu faire exploser des réservoirs remplis de produits toxiques, à cette seule fin.
Ce n'est pas la première fois que les terroristes et les extrémistes rebelles des différents groupes qui prolifèrent dans la province d'Idleb et dans certaines zones de la province d'Alep, notamment recourent à ce genre de procédés, relayés par les Casques blancs dont une grande partie a été exfiltrée par Israël, en 2018, pour «justifier» des frappes américaines et françaises contre les positions de l'armée syrienne, après la bataille perdue de la Ghouta orientale, non loin de Damas. Les forces syriennes appuyées par l'aviation russe et les combattants iraniens et Hezbollah ont repris, depuis le déclenchement de l'offensive à Idleb, en décembre dernier, un grand nombre de villes et villages, certaines stratégiques comme Saraqeb, après de violents combats qui ont vu, pour la seule journée de jeudi dernier, 27 terroristes abattus dans ce carrefour qui relie Alep à Lattaquié.
C'est la mort programmée de ces groupes terroristes et rebelles à Idleb qui est à l'origine de l'intervention de la Turquie dont les attaques de drones ont entraîné la destruction de trois avions de combat syriens, quelques jours après la mort de 34 soldats turcs tués dans les bombardements de l'armée syrienne. Si un nouveau cessez-le-feu leur est concédé, ces groupes vont, une nouvelle fois, reprendre du poil de la bête et, selon leur habitude, ils vont procéder, dans quelques semaines, voire quelques jours seulement, aux bombardements pour harceler les forces syriennes ainsi qu'aux attaques de drones ciblant la base navale de Tartous où accostent les navires de guerre russes. A moins que, cette fois, les garanties de leur neutralisation présentées par leur parrain turc ne soient dignes de foi!

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