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Après les deux récentes attaques terroristes

Des milliers de Maliens manifestent leur soutien à l’armée

Quelques milliers de Maliens se sont réunis vendredi à Bamako pour manifester leur soutien à l’armée nationale, frappée par deux attaques meurtrières en un mois et confrontée aux doutes quant à sa capacité à faire face aux menées terroristes. «Je soutiens mon armée», «L’armée malienne se bat pour sauver le pays», ou «Il faut donner les équipements nécessaires aux hommes», pouvait-on lire sur les banderoles ou les calicots lors de ce rassemblement à l’initiative d’organisations de la société civile. Vêtues de noir, plusieurs veuves de soldats morts au combat se sont mêlées aux manifestants qui étaient au nombre de 5.000 selon les organisateurs, de 3.500 selon la police.
L’armée malienne vient de perdre en quelques semaines une centaine de soldats dans les deux attaques terroristes les plus meurtrières qu’elle ait essuyées depuis de nombreuses années.
Ces revers auxquels se conjugue une nette dégradation de la situation sécuritaire ont renforcé les interrogations sur la faculté de l’armée à faire pièce aux agissements meurtriers des terroristes ainsi qu’ aux autres violences auxquelles ce vaste pays est en proie depuis 2012 et qui ont fait des milliers de morts, civils et combattants. «Nous voulons qu’on donne de bons équipements à l’armée. Nos maris ont choisi le métier qui donne vite la mort. Mais il faut les protéger sur le terrain avec l’équipement indiqué», a déclaré Aïcha Diakité, 33 ans, dont le mari soldat est décédé lors d’une des deux récentes attaques, à Boulkessy, près du Burkina Faso.Les événements des dernières semaines ont aussi suscité des expressions de rejet des forces française et onusienne présentes au Mali. Une frange des manifestants a réclamé leur départ vendredi. «Nous demandons le départ des troupes de l’ONU et françaises. Si elles ne peuvent pas intervenir contre les terroristes, elle n’ont pas leur place ici. Nous demandons aux Russes de venir», a déclaré Ousmane Coulibaly,
24 ans, étudiant diplômé sans emploi. «Barkhane, Minusma, dégage!», lisait-on sur des banderoles faisant référence aux forces française et onusienne. Ce qui montre bien le manque de confiance entre la population et les forces françaises et onusiennes présentes dans le pays dont la mission ne semble pas avoir porté ses fruits tant la menace terroriste n’a pas cessé de prendre de plus en plus d’ampleur.

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