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La tension est de plus en plus grande dans la région Oromia

L'Ethiopie accuse de terrorisme des leaders de l'opposition

Parmi les leaders poursuivis figurent Jawar Mohammed et Bekele Gerba, membres du parti Congrès Fédéral Oromo. Ils faisaient partie des quelque 9.000 personnes prises dans les violences et les arrestations de masse. L'Ethiopie a annoncé, hier, des poursuites contre plusieurs leaders d'opposition, notamment pour terrorisme et incitation à la violence, ce qui risque de tendre un peu plus la situation dans la région Oromia. Les accusations, qui pourraient mener à un emprisonnement à vie, sont liées aux violences qui ont éclaté après le meurtre fin juin de Hachalu Hundessa, un chanteur populaire oromo connu pour donner une voix à cette communauté. Dans les jours qui ont suivi, entre 178 et 239 personnes avaient trouvé la mort au cours de violences interethniques ou des forces de l'ordre. Parmi les leaders poursuivis figurent Jawar Mohammed et Bekele Gerba, membres du parti Congrès Fédéral Oromo. Ils faisaient partie des quelque 9.000 personnes prises dans les violences et les arrestations de masse. Ces dernières ont déclenché de vives critiques quand à l'ampleur de la réaction du gouvernement d'Abiy Ahmed, premier Premier ministre oromo du pays et lauréat en 2019 du prix Nobel de la Paix. Au total, le bureau du procureur général a annoncé dans la journée d'hier, via une publication sur Facebook, des poursuites contre 24 personnes. Parmi les autres suspects figurent plusieurs figures critiques d'Abiy Ahmed vivant à l'étranger, tel l'activiste Tesgaye Regassa et l'ancien allié du Premier ministre Berhanemeskel Abebe.
Le communiqué du procureur général n'a pas donné de détails sur les accusations. Selon Tuli Bayyisa, celles pesant contre Jawar Mohammed semblent concerner une bagarre autour de la dépouille d'Hachalu Hundessa, au cours de laquelle un policier est décédé. «Pas un seul témoin n'a parlé avec cohérence de crimes commis par M. Jawar ou M. Bekele», a dit l'avocat.

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