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Embargo sur les armes en Libye

L’ONU salue toute aide au contrôle

L'émissaire de l'ONU pour la Libye a invité, hier, les pays à aider les Nations unies à contrôler le respect de l'embargo sur les livraisons d'armes dans ce pays, au lendemain d'un accord européen sur le sujet. «Quiconque peut aider à surveiller l'embargo sur les armes est le bienvenu», a déclaré à la presse Ghassan Salamé à Genève, à l'ouverture du deuxième cycle des discussions de la commission militaire inter-libyenne. «Si c'est fait par les Européens ou par d'autres, ce n'est pas (...) mon problème», a-t-il ajouté. Alors que l'embargo sur les armes a été violé à maintes reprises et face à l'immensité du territoire libyen, M. Salamé a appelé «tous les Etats membres des Nations unies à venir à la rescousse pour surveiller le respect de l'embargo sur les armes». «Sinon, cela ne s'arrêtera pas», a-t-il insisté. Cet appel intervient alors que l'Union européenne est parvenue lundi à un accord pour déployer des navires de guerre à l'est de la Libye afin d'empêcher les livraisons d'armes à ce pays, à la condition, exigée par plusieurs pays, de ne pas laisser cette opération navale encourager les traversées de migrants.
A Genève, les belligérants libyens ont entamé hier une nouvelle série de pourparlers militaires indirects. Début février, les représentants du Gouvernement d'union nationale (GNA) et du maréchal Khalifa Haftar avaient admis la nécessité de transformer la trêve en un cessez-le-feu permanent sans toutefois parvenir à un accord.»Ceux qui pensent qu'une seule réunion va régler les problèmes sont des naïfs», a estimé M. Salamé, hier, soulignant qu'il faudrait plusieurs semaines de discussions pour «arriver à une solution».Il a toutefois jugé que même si la trêve reste «fragile», il y a «des raisons d'espérer», notamment parce que «les Libyens veulent mettre fin à cette tragédie».
Les affrontements entre factions rivales n'ont pas cessé dans le pays depuis la chute, en 2011, du dictateur Maammar El Gueddhafi, après une révolte populaire et une intervention militaire menée par la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Le Conseil de sécurité de l'ONU a approuvé mercredi - pour la première fois depuis le début de l'offensive du maréchal Haftar contre Tripoli en avril 2019 - une résolution réclamant qu'«un cessez-le-feu durable» succède dans ce pays à la trêve fragile observée depuis janvier.
Un tel cessez-le-feu n'est toutefois pas une «pré-condition» au début du dialogue politique inter-libyen qui doit démarrer le 26 février à Genève, a fait remarquer M. Salamé.

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