{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Libye

La commission militaire conjointe de retour à Genève

A près les diverses réunions parlementaires inter-libyennes qui ont eu lieu à Skhirat et au Caire, notamment depuis septembre dernier, c'est au tour de la commission militaire conjointe, représentant les deux parties en conflit dans le pays voisin, a débuté hier, à Genève, pour une quatrième réunion sous les auspices des Nations unies. C'est ce qu'a indiqué un communiqué de la Mission des Nations unies pour la Libye (Manul) sous l'égide de laquelle toutes les négociations sont diligentées, depuis qu'un cessez-le-feu a été annoncé par Fayez al-Serraj, chef du Gouvernement d'union nationale reconnu par l'ONU, et Salah Aguila, président du Parlement basé à Tobrouk, représentant les autorités de l'Est. Dans le bref communiqué diffusé dans la matinée d'hier, l'ONU a indiqué que la réunion du comité militaire mixte «a commencé ce matin», précisant que les discussions ont lieu en présence de la représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies et chef de la Mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul), Stéphanie Williams, sans autre précision ni sur la teneur des pourparlers ni sur leur durée éventuelle.
Cependant, il s'agit d'une nouvelle étape cruciale pour le pays voisin qui reste miné par les violences et les luttes de pouvoir, depuis 2011, au point que son intégrité territoriale et sa souveraineté ont paru menacées au plus haut point, notamment avec l'offensive surprenante et brutale du maréchal Khalifa Haftar contre la capitale Tripoli, en avril 2019. La commission militaire conjointe qui a entamé ses travaux, hier, découle des recommandations de la Conférence internationale de Berlin qui, en janvier dernier, avait tracé une feuille de route pressante pour sortir de la crise, appelant les parties étrangères au conflit à s'abstenir de toute ingérence et à respecter l'embargo sur les armes décrété par le Conseil de sécurité de l'ONU. Il lui appartient, de ce fait, de parvenir à un accord fixant les conditions d'un cessez-le-feu durable, incluant un retrait de positions militaires de l'un et l'autre camp, notamment à Syrte.
Il s'agit là d'un des trois volets pris en charge par la Manul, qui mène également de pair les dossiers économique et politique. La réunion du comité militaire conjoint aura jusqu'au 24 octobre pour parvenir à un accord éventuel que l'ONU souhaite solide et durable, même si Mme Williams n'a fait aucun commentaire jusqu'à présent sur l'atmosphère des discussions et leur chance de succès. Elle espère juste que «les deux délégations pourront trouver une solution à tous les différends encore existant afin d'arriver à un cessez-le-feu complet et permanent dans toute la Libye», est-il souligné dans le communiqué. Rappelons que c'est fin septembre, en Egypte, que la réunion précédente a eu lieu, dans la station balnéaire de Hourghada, sur la mer Rouge, renforçant les pourparlers entre délégations parlementaires à Skhirat puis à Montreux où a été annoncé un accord global sur les institutions régaliennes.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours