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L'armée sahraouie mène d'intenses attaques contre des sites marocains

La Russie réaffirme les principes du droit international

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a réaffirmé la position de principe de la Russie en faveur du règlement du conflit du Sahara occidental, «exclusivement par des méthodes politiques et diplomatiques, fondées sur les principes universellement reconnus du droit international».

Les unités de l'Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont mené mercredi et jeudi des attaques intenses, le long du mur de la honte, ayant ciblé plusieurs sites de retranchement des forces d'occupation marocaines, a indiqué le ministère de la Défense sahraoui dans son communiqué militaire n° 07. «Les vaillantes unités de l'APLS ont mené des attaques intenses le long du mur de l'humiliation et de la honte», a précisé le ministère, ajoutant que «durant la nuit de mercredi, plusieurs opérations de bombardement ont été exécutés, ciblant des sites de l'ennemi marocain». Les attaques intenses, menées mercredi et jeudi, ont causé «des dégâts conséquents aux forces de l'ennemi», a indiqué la même source, relevant que «l'opération de bombardement, hier mercredi, a ciblé les forces marocaines dans le secteur d'Oum Dreyga». Ces opérations de bombardement ont aussi ciblé plusieurs sites de retranchement des forces d'occupation marocaines dans le secteurs de Haouza, Farsia et Oum Dreyga, lit-on dans le communiqué. «Les vaillantes unités de l'APLS continuent de détruire les bastions des envahisseurs, le long du mur de l'humiliation et de la honte», a conclu le communiqué.

Lavrov réaffirme les résolutions de l'ONU
Tandis que les réactions continuent dans le monde pour dénoncer l'agression marocaine contre les civils sahraouis à El Guerguerat, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a réaffirmé la position de principe de la Russie en faveur du règlement du conflit au Sahara occidental, sur la base des principes universellement reconnus du droit international. Lors d'un entretien téléphonique avec son homologue marocain, mercredi soir,
M. Lavrov a appelé «à renforcer» l'accord du cessez-le-feu signé en 1991 entre le Front Polisario et le Maroc et «à désamorcer la tension dans la zone tampon d'El Guerguerat. Sergueï Lavrov a réaffirmé la position de principe de la Russie en faveur du règlement des problèmes du Sahara occidental, «exclusivement par des méthodes politiques et diplomatiques, fondées sur les principes universellement reconnus du droit international». En d'autres termes, la Russie s'en tient aux résolutions pertinentes de l'ONU qui font du Sahara occidental un territoire en attente de décolonisation et confèrent à la Minurso la mission d'organiser le référendum d'autodétermination que revendique, en toute légitimité, le peuple sahraoui.

Londres appelle à la reprise du processus onusien
Le ministre délégué chargé du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord auprès du ministre des Affaires étrangères britannique, James Cleverly a exhorté toutes les parties «à éviter une nouvelle escalade» suite à l'agression militaire marocaine contre des civils sahraouis à El-Guerguerat, appelant «au retour, le plus tôt possible, au processus politique mené sous l'égide de l'ONU». «Nous suivons de près la situation à El Guerguerat au Sahara occidental, j'exhorte toutes les parties à éviter une nouvelle escalade et à retourner, le plus tôt possible, au processus politique mené sous l'égide des Nations unies afin de parvenir à une solution politique à long terme pour le peuple du Sahara occidental», a-t-il souligné. Plusieurs ONG britanniques ont dénoncé cette agression.

Des comités suisses condamnent «fermement» l'agression marocaine
«Les comités signataires condamnent fermement l'agression militaire marocaine à El Guerguerat qui constitue une grave violation du cessez-le-feu signé en 1991», indiquent le Comité de soutien au peuple sahraoui, l'Association pour un référendum libre et régulier au Sahara occidental et le Bureau international pour le respect des droits de l'homme au Sahara occidental. Les trois ONG rappellent que «des civils sahraouis bloquaient depuis octobre le poste de passage illégal à El-Guerguerat, à la frontière avec la Mauritanie, afin de protester contre la persistante occupation militaire illégale et l'utilisation de ce passage à des fins de pillage des richesse du pays». Les comités affirment qu'«il est temps que l'ONU, son secrétaire général, le Conseil de sécurité et le commandement de la Minurso prennent les décisions qui s'imposent».

Le Maroc redoute le soutien des personnalités US à la cause sahraouie
Le Maroc redoute l'arrivée au poste d'Envoyé personnel du SG de l'ONU au Sahara occidental, d'une personnalité américaine peu favorable à sa politique expansionniste, compte tenu de «sa mauvaise expérience» avec les anciens émissaires James Baker et Christopher Ross qui avaient fourni des efforts importants en vue résoudre la question sahraouie, estime le professeur Jacob Mundy, invité du Foreign Press Association (FPA). Il a souligné que le Maroc a mal supporté les deux mandats, assurés par James Baker et Christopher Ross, résolus à résoudre le conflit conformément à la légalité internationale. Ian Williams, président du FPA, qui animait la conférence, a indiqué que «la question du Sahara occidental jouit d'un soutien bipartite dans la sphère politique américaine», citant l'engagement dont John Bolton avait fait montre, lorsqu'il était Conseiller à la sécurité nationale américaine, pour exécuter le mandat de la Mission des Nations unies pour un référendum d'autodétermination. Engagement confirmé par l'influent sénateur républicain James Inhofe, le 10 novembre dernier, lors d'une intervention au Sénat américain, mettant en garde contre les provocations du Maroc dans la zone tampon
d'El Guerguerat, et rappelant la tentative américaine, sous l'administration Obama, d'élargir le mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l'homme, à l'instar des autres opérations de maintien de la paix. Ian Williams a souligné que l'ex Conseiller à la Sécurité nationale, John Bolton, constitue le parfait candidat pour le rôle d'Envoyé personnel, de par sa maîtrise de la question, mais aussi de par son souhait de voir un dénouement rapide au conflit».

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