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Libye

Le Conseil de sécurité renouvelle le mandat de la MANUL

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté mardi, sous la pression des Etats-Unis, une résolution visant à renouveler le mandat de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (MANUL) pour une durée d’un an, soit jusqu’au 15 septembre 2021. La Résolution 2542 a obtenu le soutien de 13 des 15 membres du Conseil de sécurité. La Chine et la Russie se sont abstenues, au grand regret du Royaume- uni, auteur de la résolution. La MANUL (200 personnes) est entre autres chargée de promouvoir un processus politique inclusif et un dialogue sécuritaire et économique, de poursuivre la mise en oeuvre de l’Accord politique libyen, d’aider le gouvernement d’union nationale reconnu par la communauté internationale à consolider la gouvernance, la sécurité et les mesures économiques dans le pays,. de contribuer à un cessez-le-feu durable et de soutenir toutes les phases du processus de transition politique, dont la mise en place d’un processus constitutionnel et l’organisation d’élections. La résolution du Conseil stipule que la MANUL, créée en 2011, devra être dirigée par un envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU, tandis qu’un coordonnateur spécial sera chargé des opérations et de la gestion quotidiennes de la MANUL. Elle appelle le secrétaire général à présenter au Conseil de sécurité un bilan stratégique indépendant des activités de la MANUL avant le 31 juillet 2021. Ce nouvel organigramme a été décidé après plus de six mois de divisions et de palabres au Conseil de sécurité. Il revient désormais au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres de désigner les deux personnes qui occuperont les nouvelles fonctions. Après le départ de Salamé, Antonio Guterres avait choisi l’ex-ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, refusé en avril par les Etats-Unis pour une raison non rendue publique. Il avait ensuite pressenti une ex-ministre ghanéenne, Hanna Serwaa Tetteh, mais Washington a encore bloqué sa nomination pour réclamer que le poste soit scindé en deux, comme pour le Sahara occidental (sans envoyé spécial, depuis mai 2019). Cette longue obstruction américaine cache un lobbying des Etats-Unis pour l’ex-Première ministre danoise Helle Thorning-Schmidt, critiquée par les 14 autres membres du Conseil de sécurité.

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