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L’ONU met en garde contre les conséquences du virus en Palestine

Le Conseil de sécurité se penche sur la colonisation israélienne

La violation israélienne suscitera certainement les vives réactions de plusieurs membres du Conseil de sécurité qui ont constamment réitéré la position, selon laquelle la construction de colonies, illégale au droit international, compromet l’incontournable solution à deux Etats.

Le Conseil de sécurité des Nations unies a tenu hier une réunion informelle par visioconférence pour discuter de la situation au Moyen-Orient en particulier de la mise en oeuvre de la résolution 2334 de 2016, condamnant la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens occupés. Le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, Nickolay Mladenov, devrait fournir un exposé trimestriel de l'application de cette résolution dans le sillage des violations du droit international par le gouvernement de l'occupation israélienne, qui, en février dernier, a donné son approbation à la construction de 1.800 logements pour colons en Cisjordanie occupée, selon l'agenda prévisionnel du Conseil de sécurité.
La violation israélienne suscitera certainement les vives réactions de plusieurs membres du Conseil de sécurité qui ont constamment réitéré la position, selon laquelle la construction de colonies, illégale au droit international, compromet l'incontournable solution à deux Etats. L'annexion par Israël des colonies implantées en Cisjordanie occupée fait partie des points sensibles qui étaient à l'origine du rejet de plan de paix américain. Au menu de la réunion figure également l'épineuse question de financement de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). Le Conseil de sécurité discutera de l'impact du nouveau coronavirus sur les travaux de l'agence onusienne et la manière dont cette pandémie pourrait l'affecter sur le plan financier.
Dimanche, le directeur de l'UNRWA à Ghaza, Matthias Schmale, a mis en garde contre les conséquences de la propagation du nouveau coronavirus dans cette bande qui souffre d'un manque flagrant de ressources en raison du blocus imposé par Israël depuis 13 ans. L'agence qui a mis un terme temporaire à ses activités dans la bande de Ghaza après le diagnostic de premiers cas de coronavirus, s'est engagée à trouver des points plus sûrs pour la distribution des denrées alimentaires, qui pourraient inclure les écoles de l'agence onusienne implantées dans la bande de Ghaza.
Matthias Schmale, a déclaré que l'UNRAWA est gravement préoccupée par la propagation du virus à Ghaza en raison de la vulnérabilité de l'enclave côtière qui souffre d'une grave pénurie de ressources en raison du blocus qu'Israël lui impose depuis 13 ans. Il a appelé à la levée du blocus imposé à Ghaza depuis 2007, et a souligné qu'il était capital de fournir des équipements respiratoires et du matériel médical préventif à l'enclave. Le nombre total de Palestiniens infectés par le coronavirus a atteint 108, dont neuf dans la bande de Ghaza.
L'UNRWA fournit des services de base, notamment en matière de santé, d'éducation, d'hygiène et de nourriture à plus d'un million de réfugiés palestiniens dans la bande de Ghaza, où vivent au total deux millions de Palestiniens. Le président américain Donald Trump a, dès l'annonce de la reconnaissance par son administration de la ville d'Al Qods comme «capitale d'israël», au mépris de la légalité internationale et des résolutions multiples du Conseil de sécurité de l'ONU, bloqué toutes les subventions dont bénéficient les organismes onusiens en Palestine, y compris l'UNRWA. Une décision dénoncée par les dirigeants palestiniens comme un acte de «chantage» et une «agression» contre le peuple palestinien au moment où il affronte une politique expansionniste effrénée du gouvernement israélien conduit par Benjamin Netanyahu.

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