{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Barrage en éthiopie

Nouvelle réunion tripartite lundi à Washington

L’égypte, l’éthiopie et le Soudan ont convenu, mardi, à l’issue d’une réunion, au Caire, sur le Grand barrage de la Renaissance (GERD) construit par Addis Abeba de tenir une nouvelle rencontre tripartite, lundi, à Washington. Le projet de méga-barrage sur le Nil Bleu, lancé en 2011 par l’éthiopie, suscite des tensions régionales en particulier avec l’égypte, pays aride de près de 100 millions d’habitants, qui dépend à 90% du Nil pour son approvisionnement en eau.
Le Nil Bleu, qui prend sa source en éthiopie, rejoint le Nil Blanc à Khartoum pour former le Nil qui traverse le Soudan et l’égypte avant de se jeter en Méditerranée. Il a été convenu de tenir une nouvelle «réunion ministérielle le 9 décembre, à Washington, pour évaluer les résultats des négociations entre les trois pays», a indiqué le ministère égyptien de l’Irrigation dans un communiqué, à l’issue de deux jours de discussions tripartites au Caire, en présence d’observateurs de la Banque mondiale et des états-Unis. L’éthiopie a lancé la construction de son barrage en 2011 et souhaite commencer à produire de l’électricité d’ici fin 2020, avant d’être complètement opérationnel à l’horizon 2022. Addis Abeba compte en effet sur cet important projet pour accompagner son ambitieux programme de développement agricole et industriel, dans un pays où la famine a laissé des traces profondes durant les décennies écoulées.

Neuf années de négociations entre l’égypte, l’éthiopie et le Soudan n’ont, jusque-là, abouti à aucun accord. Le mois dernier, les trois pays ont convenu, à Washington, de poursuivre les pourparlers au sujet des points de désaccord sur le remplissage du réservoir et le fonctionnement du barrage. Le Caire réclame un minimum annuel garanti de 40 milliards de m3, ce à quoi l’éthiopie n’a pas donné son accord. Le ministère de l’Irrigation égyptien a rappelé que «l’égypte souhaite un accord juste et équilibré qui permette une coordination entre le barrage d’Assouan (sud de l’Egypte) et le GERD, conformément au mécanisme international sur la gestion des bassins des fleuves partagés». Il faut dire que l’égypte, tout autant que le Soudan, a un besoin vital de cette eau du Nil qui, depuis des millénaires, est indispensable à la survie de son agriculture et, partant, de sa population de près de 100 millions d’habitants.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours