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Pour former un nouveau gouvernement en Espagne

Sanchez accuse Podemos de rompre les négociations

Le président du gouvernement espagnol en fonction, Pedro Sanchez, a accusé hier le chef de Podemos (extrême gauche), Pablo Iglesias, d’avoir rompu les négociations entamées pour former un nouveau gouvernement, à moins de dix jours du vote du Parlement sur son investiture à la tête du prochain Exécutif. Dans une interview à la radio privée Cadena Ser, le candidat socialiste a souligné que Pablo Iglesias a rompu les négociations entamées entre les deux formations, en convoquant vendredi dernier une consultation sur la position que doivent adopter les députés de son parti lors du vote d’investiture, prévu le 23 courant, considérant cette action comme «une mascarade pour justifier le vote négatif de Podemos contre son investiture». «J’ai pris connaissance dans les médias de cette consultation qui reflète clairement la rupture de la part d’Iglesias des négociations avec le parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE, gauche)», a-t-il indiqué, en exprimant sa «frustration» face à cette situation. «Iglesias compte utiliser cette consultation truquée pour justifier son vote négatif contre mon investiture», a estimé le secrétaire général du PSOE. Le chef de l’Exécutif en fonction a, dans ce contexte, relevé que Podemos doit décider de voter pour la formation d’un gouvernement progressiste, rappelant que le parti populaire (PP, droite) et Ciudadanos (centre-droit) avaient auparavant appelé la formation d’extrême gauche à assumer ses responsabilités afin de parvenir à former un exécutif en ce mois de juillet. «Iglesias doit désormais répondre s’il votera contre mon investiture à côté de l’extrême droite», a-t-il poursuivi. Podemos avait demandé au PSOE d’intégrer certains de ses dirigeants au sein du prochain gouvernement, en échange de son soutien de l’investiture de Sanchez, mais cette offre a été rejetée catégoriquement par le candidat socialiste.
Pedro Sanchez avait réitéré récemment sont rejet de former un gouvernement de coalition avec Podemos, soulignant qu’il reste ouvert à l’intégration de membres indépendants au prestige reconnu, chacun dans son domaine de compétence, qui sont proches de la formation d’extrême gauche, au prochain exécutif. Le PSOE a remporté les législatives anticipées du 28 avril, ainsi que les élections municipales, régionales et européennes du 26 mai en Espagne. Dans tous les cas, avec ou sans l’appui de Podemos, les socialistes ont besoin de nouer des alliances avec d’autres partis ou de leur abstention lors du vote d’investiture de Pedro Sanchez à la tête du nouveau gouvernement espagnol, le PSOE ne disposant pas d’une majorité absolue (176 voix sur 350) au Congrès des députés (Chambre basse).

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