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Accords Tripoli-Ankara

Un dirigeant de l’Est libyen à Chypre

Le Parlement élu basé dans l’Est libyen ne reconnaît pas la légitimité du chef du GNA, Fayez al-Sarraj, et soutient un gouvernement rival basé lui aussi dans l’est du pays mais non reconnu par la communauté internationale, aux côtés de l’Armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée du général à la retraite, Khalifa Haftar.

Le président du Parlement libyen, Aguila Saleh, basé dans l’est de ce pays divisé entre autorités rivales, est en déplacement à Chypre pour examiner les répercussions d’accords controversés signés entre la Turquie et le gouvernement d’union (GNA) basé à Tripoli (ouest). Hier, Aguila Saleh s’est entretenu avec son homologue chypriote, Demetris Syllouris, pour lui exposer «la réalité de la situation» à Tripoli, siège du GNA, «où des milices reçoivent un soutien étranger», a indiqué Hamid al-Safi, conseiller de M. Saleh, à la presse, à Benghazi (est).
Le Parlement élu, basé dans l’Est libyen ne reconnaît pas la légitimité du chef du GNA, Fayez al-Sarraj, et soutient un gouvernement rival, basé lui aussi dans l’est du pays mais non reconnu par la communauté internationale, aux côtés de l’Armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée du général à la retraite, Khalifa Haftar. Ce dernier a lancé, en avril, une vaste offensive pour s’emparer de Tripoli, mais les combats se sont rapidement enlisés en banlieue de la capitale libyenne. M. Saleh, arrivé vendredi à Chypre «à l’invitation officielle de son homologue», doit notamment évoquer durant son séjour sur l’île méditerranéenne, «les moyens d’annuler» les deux accords controversés signés fin novembre entre Ankara et Tripoli.
L’un porte sur la souveraineté maritime et permet à Ankara de faire valoir des droits sur des vastes zones en Méditerranée orientale riches en hydrocarbures, au grand dam de la Grèce, de l’Egypte, de Chypre et d’Israël. L’autre, sur la coopération militaire, traite de l’aide que la Turquie pourrait apporter au GNA dans sa lutte contre les troupes du maréchal Haftar, soutenues pour leur part par l’Egypte, les Emirats arabes unis et la Russie. Selon M. Safi, le président du parlement libyen «a explicitement demandé au parlement chypriote de retirer sa reconnaissance du GNA, parce qu’il a perdu sa légitimité (...) et parce qu’il veut vendre la Libye aux étrangers». Membre de l’Union européenne, Chypre n’entretient aucune relation diplomatique avec la Turquie, qui occupe la partie nord de l’île divisée. Nicosie et Ankara sont actuellement en profond désaccord sur la question des ressources énergétiques au large de l’île, et Chypre a indiqué au début du mois avoir saisi la Cour internationale de justice (CIJ) à propos de ce différend. Un accord sur un projet de gazoduc, EastMed, doit être signé entre la Grèce, Chypre et Israël, le 2 janvier à Athènes.

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