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Les forces du GNA libyen s’emparent d’une base aérienne stratégique

Une Ghanéenne pour la Manul

Il s’agit d’un important revers pour Haftar qui a déjà perdu, voici bientôt un mois, les villes stratégiques de Sorman et Sabratha, à l’ouest de la capitale.

La nouvelle est tombée, hier, sous forme d'un communiqué diffusé par le Gouvernement d'union nationale (GNA) libyen, reconnu par la communauté internationale. Il a annoncé que les forces armées qui lui sont loyales ont repris à celles du maréchal Khalifa Haftar la base aérienne stratégique d'Al-Watiya, située à 140 km, au sud-ouest de la capitale libyenne Tripoli. «Avec fierté et honneur, nous déclarons la libération de la base militaire d'Al-Watiya de l'emprise des milices criminelles et des mercenaires terroristes (pro-Haftar)», a ainsi déclaré, dans ce communiqué, Fayez al-Sarraj, le chef du gouvernement et président du conseil présidentiel issu de l'accord interlibyen de décembre 2015, sous l'égide de l'ONU, que Haftar a proclamé, voici une semaine, totalement caduque.
Quelques heures après la publication de ce communiqué, on attendait encore la réaction des troupes du maréchal Haftar, «l'homme fort de l'Est libyen», qui piétine depuis plus d'un an, maintenant, à quelques dizaines de km de la capitale dont il espérait s'emparer en avril 2019 lorsqu'il a brutalement enclenché une offensive militaire qui a surpris tout le monde, y compris la Mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul) engagée dans la préparation d'une importante conférence inclusive. Des mois se sont écoulés, avec des combats meurtriers et d'innombrables victimes, mais le siège demeure à ce jour infructueux.
La perte de la base militaire d'Al Watiya constitue, il faut le souligner, le coup le plus dur que le GNA aura porté aux ambitions du maréchal Haftar dont les troupes utilisaient cette base pour faire décoller leurs avions qui ont multiplié les raids sur Tripoli et ses environs, durant les mois écoulés, n'épargnant ni les écoles ni les établissements hospitaliers, malgré les nombreuses condamnations internationales.
«Le succès d'aujourd'hui n'est pas la fin de la bataille mais elle nous rapproche plus que jamais de la grande victoire, où toutes les villes et les régions seront libérées, et de l'anéantissement définitif du projet hégémonique et tyrannique qui menace les espoirs et les attentes des Libyens d'un Etat civil et démocratique», a encore affirmé
Al Sarraj, dans son communiqué.
Force est de constater qu'il s'agit d'un important revers pour Haftar qui a déjà perdu, voici bientôt un mois, les villes stratégiques de Sorman et Sabratha, à l'ouest de la capitale. Harcelées sur leur flanc est, ses troupes voient en péril leurs zones d'approvisionnement situées à Al Watiya. Il ne leur reste plus que la ville de Tarhouna comme dernière base de repli, à plus de 80 km de Tripoli. Signe de leur échec, le porte-parole des forces du GNA, Mohamad Gnounou, a affirmé, hier, que trois systèmes de missiles de défense aérienne de fabrication russe «Pantsir» ont été détruits avant la prise de la base d'Al-Watiya. Par ailleurs, l'agence officielle Lana a indiqué hier que, selon des sources diplomatiques européennes, les Nations unies envisagent la nomination de la ministre ghanéenne des Affaires étrangères, Hanna Teteh, comme envoyée spéciale en Libye pour succéder à Ghassan Salameh, les consultations n'ayant fait l'objet d'aucune objection à sa candidature.

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