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des prix du métro au Chili

Violentes manifestations à Santiago

Santiago a été le théâtre de violents affrontements vendredi entre les forces de l’ordre et des manifestants protestant contre l’augmentation des prix des transports, des troubles qui ont obligé les autorités à boucler toutes les stations de métro. Avant ces fermetures, des appels à monter dans les trains sans billet avaient circulé, pour protester contre l’augmentation des prix des tickets de métro, passés de 800 à
830 pesos (1,04 euro) aux heures de pointe, après déjà une première augmentation de 20 pesos en janvier dernier. Le métro de Santiago, le plus étendu (140 km) et le plus moderne d’Amérique du sud, devrait rester clos ce week-end et pourrait rouvrir progressivement la semaine prochaine. Beaucoup d’habitants de Santiago ont ainsi dû rentrer chez eux à pied, parcourant parfois de longues distances, ce qui a provoqué des scènes de chaos et de désespoir. En divers endroits de la ville, des manifestants ont érigé des barricades et se sont heurtés à la police qui a fait usage de canons à eau et de gaz lacrymogènes, des scènes de bataille de rue. Le président chilien, Sebastian Pinera, a décrété vendredi soir l’état d’urgence à Santiago et a confié à un militaire la responsabilité d’assurer la sécurité, après une journée de violences et d’affrontements nés de protestations contre l’augmentation des prix des transports.

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