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Pour avoir brandi l’étendard amazigh à Annaba

10 ans de prison requis contre un manifestant

Le jugement a été qualifié de houleux, puisqu’il a été interféré de deux arrêts. L’audience a été interrompue à cause de deux incidents entre le représentant du ministère public et les avocats du prévenu, puis entre le même parquetier et la juge de l’audience. Cette dernière a dû reprendre 30 minutes après. Dans leurs plaidoiries, la vingtaine d’avocats qui se sont constitués bénévolement pour la défense de l’accusé, ont tenté tant bien que mal de minimiser l’acte du prévenu, mais peine perdue, puisque et selon des témoins présents à l’audience, le procureur de la République près le tribunal de Annaba, avait une toute autre opinion. Prenant aussitôt la parole, et dans un cours réquisitoire, le parquetier n’a ménagé aucun effort pour charger lourdement le mis en cause, avant de requérir la peine de 10 ans, à son encontre, assortie d’une amende de 20 millions de centimes. Le verdict qui devait être prononcé, hier, après-midi a été renvoyé au 8 août, a indiqué l’association Rassemblement action jeunesse (RAJ), citant Me Kouciela Zerguine, avocat membre du collectif de la défense et militant des droits de l’homme. Un autre avocat de la défense nous a indiqué que, la peine requise de 10 ans est tombée comme une foudre, tant sur le prévenu, le panel de la défense, ainsi que sur tous les présents dans la salle d’audience. En attendant le verdict de jeudi prochain, les appréhensions se font de plus en plus sentir, notamment au sein de la famille du manifestant, dont le tort a été d’avoir enfreint une interdiction, celle de brandir l’étendard amazigh !

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