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1133 employés de l’Anem permanisés

Cette opération a été supervisée par une commission de wilaya présidée par le wali, Mahmoud Djamâa.

Pas moins de 1 133 fonctionnaires exerçant de la cadre du dispositif du pré-emploi de l’Agence nationale de l’emploi des jeunes (Anem) ont été permanisés, ces derniers jours, dans la wilaya de Tizi Ouzou, suite à la décision prise par le gouvernement, en octobre 2019, portant sur l’intégration des employés exerçant dans ce cadre. Ce chiffre concerne les employés intégrés dans le cadre de la première phase de cette opération en qui en comprendra deux autres. Pour rappel, la première phase concerne les employés qui exerçaient dans le cadre de l’Anem depuis plus de huit ans. La décision d’intégration des 1 133 employés concernés par cette première vague de régularisation est entrée en vigueur le 2 novembre 2019, selon la direction de l’emploi de la wilaya de Tizi Ouzou. Cette opération a été supervisée par une commission de wilaya présidée par le wali, Mahmoud Djamâa et où siègent des représentants du contrôle financier, la Fonction publique, la direction de l’emploi et la Cnas. Cette commission a pour mission d’étudier les dossiers de tous les fonctionnaires concernés par cette opération de régularisation, au cas par cas. Ladite commission a, en outre, pour rôle de se pencher sur la conformité ou non des dossiers de chacun des employés de l’Anem postulant pour une éventuelle intégration et un basculement dans la Fonction publique, conformément au décret exécutif ayant suivi la décision prise par le gouvernement d’intégrer tous les employés exerçant dans le cadre de l’Anem. Quant au volet pratique de la procédure de régularisation, c’est la direction de l’emploi qui s’en occupe, afin que ce travail soit mené dans les meilleurs délais et sans exercer une pression aussi bien sur les services de la Cnas que sur ceux de la direction de l’Anem. La deuxième phase d’intégration des travailleurs de l’Anem commencera en mars de l’année en cours et concernera l’attribution de postes de travail stable à 1 183 contractuels exerçant dans le cadre du pré-emploi. Cette seconde opération, qui permettra aux bénéficiaires d’avoir désormais des postes de travail fixes et permanents, avec une rémunération conséquente et en phase avec leurs qualifications professionnelles et leurs diplômes, concerne les contractuels travaillant dans le cadre du dispositif de l’Anem ayant une ancienneté oscillant entre trois et huit ans. Enfin, la troisième phase de cette opération entrera en vigueur en 2021. Au total, 2 575 bénéficiaires sont concernés par cette troisième et dernière phase qui touchera, pour rappel, les employés qui ont moins de trois années d’ancienneté. Par ailleurs, dans le même sillage, il faut préciser que 1 500 personnes exerçant dans la cadre du PID et qui dépendent de la direction de l’action sociale (DAS) ont été, depuis décembre 2019, intégrés à la direction de l’emploi. De ce fait, les concernés bénéficieront de plusieurs avantages. Le premier, c’est le fait que le salaire mensuel passera de 9 400 DA à 15 000 DA. Mais l’avantage le plus important, c’est qu’une fois intégrés à la direction de l’emploi, les 1 500 employés auront également la possibilité de bénéficier de postes de travail fixes et rémunérés, en fonction de leur niveau d’instruction et de leurs diplômes. Afin de gérer ce dossier, la direction de l’emploi est en train de recenser actuellement tous les postes vacants et les postes gelés dans la wilaya de Tizi Ouzou, car ils seront prioritaires, bien entendu, dans le processus de la fixation des employés de l’Anem. Une fois tous les postes vacants et ceux gelés pourvus de nouveaux fonctionnaires permanents provenant de l’Anem, de nouveaux postes budgétaires seront créés en fonction des besoins recensés. Il faut rappeler que les employés de l’Anem concernés par ces opérations d’intégration à la Fonction publique ont accueilli avec une grande satisfaction la décision, fort salutaire pour eux, prise par le gouvernement durant le mois d’octobre dernier. Il s’agit d’une revendication pour laquelle les concernés n’ont eu de cesse de se battre depuis plus de 10 années.

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