{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Session criminelle de la cour d’Oran

231 affaires enrôlées

Les services de sécurité de la 2e Région militaire ont exploité d’importantes informations signalant quatre membres de cette famille pour trafic de drogue.

De crime en crime, les justiciers ne chôment plus, ces dernières années. Ils auront à traiter 231 affaires enrôlées à l’occasion de la 1ère session criminelle qui débute le 3 novembre prochain. Le trafic de drogue y domine avec une quote-part de 44% des affaires enrôlées et d’autres ont déjà été ouvertes, l’année dernière, mais reportées pour des raisons appartenant aux justiciers. Il s’agit d’affaires ayant été enrôlées lors de précédentes sessions, avant qu’elles ne soient ajournées et parmi lesquelles, l’on trouve essentiellement une affaire qui sort de l’ordinaire. Celle qui met en cause toute une famille guidée par le père, la mère et les deux fils. Les mis en cause sont tous poursuivis de complicité avec plusieurs autres individus, cités eux aussi, dans cette affaire. Celle-ci n’est pas un simple point de vue ni encore moins un simple fait divers. Elle a été déclenchée au mois de mars 2017. Les services de sécurité de la 2e Région militaire, ont exploité d’importantes informations signalant quatre membres de cette famille pour trafic de drogue. Ces services n’ont pas tardé à mettre la main sur ces trafiquants, alors qu’ils transportaient de la cocaïne. Leur arrestation a été opérée au niveau du barrage de contrôle des douanes dressé au niveau de la localité de Sidi Benadda. Sur le champ, le camion éclaireur est immobilisé, avec à son bord les deux fils de cette famille. Puis s’ensuivit l’immobilisation d’une Clio campus à bord de laquelle se trouvait le couple mis en cause et deux autres de leurs fils, des mineurs. C’est une véritable gabegie à laquelle ont fait face ces services, après que les convoyeurs de la drogue ont pris tout leur temps pour se débarrasser de la marchandise qu’ils transportaient dès qu’ils ont été avertis par l’un des complices, le fils. Cela s’est déroulé sous les yeux vigilants des services de sécurité qui contrôlaient, de près, toute l’opération guidée par le couple et ses enfants. Ces derniers ont tous été arrêtés et la marchandise en question a été retrouvée sans grands fracas. Quelle ne fut la stupéfaction des douaniers, lorsqu’ils tombèrent nez à nez avec un sachet contenant une quantité de 1,4 kilogramme de cocaïne. Passés à l’interrogatoire, les révélations sont tombées comme un déluge. De prime abord, le jeune frère, mineur, a avoué tout de go avoir pris le soin de nettoyer la voiture en se débarrassant de la cocaïne qu’il transportait après avoir été averti par son frère se trouvant à bord du camion éclaireur. Les enquêteurs ne se sont pas contentés des aveux. Ils sont passés à la recherche des preuves matérielles en procédant à la perquisition du domicile familial. Celle-ci a été concluante. Les enquêteurs ont saisi plusieurs objets utilisés dans le commerce de cette drogue dure, dont une balance électronique qui portait des traces de cocaïne. De nouveau, les mis en cause, ayant été auditionnés, se sont tout mis à table en reconnaissant les faits tout en citant leurs fournisseurs tout en expliquant que «la marchandise en question est destinée à un certain Mohamed portant le sobriquet de « Pablo Escobar ». Là aussi, les enquêteurs n’ont pas tardé à identifier ce trafiquant qui sera arrêté en compagnie de plusieurs autres complices. Le « Pablo Escobar » algérien a, lui aussi, lâché son autre complice en fournissant, aux enquêteurs, le nom d’un certain Hassan se trouvant au Maroc. Et toute la bande sera donc arrêtée dont d’autres hommes répondant au pseudonymes de «Zaouch, Edouks » ainsi que d’autres éléments qui seront cités dans cette affaire. Après la résine de cannabis, voilà que maintenant, c’est au tour des drogues dures qui sont importées de ce pays voisin, le Maroc, et écoulées pour notre jeunesse. De plaque tournante pour ce trafic, nous voilà face à la consommation de la drogue dure.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours