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Les porteurs de l’étendard amazigh devant le juge, à Alger

40 détenus programmés pour aujourd’hui

Depuis l’annonce de ces procès, l’opinion publique est captivée, et pour cause, ils concernent les citoyens arrêtés depuis le 21 juin dernier.

Dans un communiqué rendu public par le Comité national pour la libération des détenus (Cnld), hier, nous apprenons que les procès de 42 personnes sont programmés pour aujourd’hui au tribunal de Sidi M’hamed sis à Alger. Les procès, qui commenceront dès 9h du matin, concernent 33 individus incarcérés depuis des mois à la prison d’El Harrach, et neuf autres personnes sous contrôle judiciaire, depuis juin dernier. Dès l’annonce de ces procès, l’opinion publique a été captivée, et pour cause, ceux-ci concernent les citoyens arrêtés depuis le 21 juin dernier, pour le chef d’accusation « d’atteinte à l’unité nationale », à cause du port de l’étendard amazigh. à noter que plus 140 personnes ont été arrêtées à travers le territoire national pour les mêmes charges. L’ouverture de ces procès se présente comme un tournant décisif, que ce soit pour l’avenir de la justice ou du moins pour son indépendance, puisque l’opinion publique espère que le tribunal de Sidi M’hamed n’ira pas à l’encontre des autres juridictions sur le territoire national qui, elles, ont acquitté des prévenus, pour les mêmes chefs d’inculpation et restitué les étendards aux accusés libérés, à l’instar de Annaba. Pour le coordinateur du Cnld,deux scénari sont pos-sibles : «Le report, ou la libération avec sursis.» «On souhaite la libération immédiate de tous les détenus. Mais avec le nombre de personnes programmées, on risque d’avoir un scénario long procès qui va durer plus d’un jour, on n’aura pas le verdict le lendemain, y compris pour ceux jugés le 22 octobre, donc un nouveau report.
Comme on peut aussi avoir un procès expéditif et on aura la libération avec sursis pour tous les concernés demain» a-t-il déclaré. De son côté Me Athmane Bensalem, avocat agréé près la cour de Tizi Ouzou, se montre beaucoup plus serein quant aux sentences de ces procès, pour lui il n’y a pas l’ombre d’un doute : le seul verdict possible est l’acquittement. Me Bensalem reste légaliste et assure : «Il n’y a aucune loi qui interdit le port d’un drapeau quelconque , de plus les verdicts de villes comme Jilel et Chlef, laissent croire que le tribunal d’Alger va aller dans ce sens, même si pour le moment, Alger se montre radicale et laisse planer le doute.» Ces procès sont attendus avec beaucoup d’impatience par l’ensemble des citoyens, d’ailleurs de nombreux appels aux rassemblements et aux
sit-in sont lancés pour aujourd’hui au tribunal de Sidi M’hamed, en signe de solidarité avec les familles des détenus.

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