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Tribunal correctionnel d’Oran

7 ans requis contre le colonel Yamani Hamel

L'avocat général près le tribunal correctionnel de la cité Djamel a requis un emprisonnement de 7 ans ferme à l'encontre du colonel en retraite et ex-directeur des hospitalisations de l'hôpital militaire d'Oran, Yamani Hamel, frère de l'ex-directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel. Le mis en cause, jugé en fin de semaine dernière, est poursuivi pour enrichissement illégal, blanchiment d'argent, trafic d'influence et abus de pouvoir. L'affaire est mise en délibéré tandis que le verdict sera prononcé le 23 juin de l'année en cours. Le procès, tenu par visioconférence, à l'issue duquel l'accusé n'a pas reconnu sa culpabilité, et nié les faits qui lui ont été reprochés, tout en clamant son innocence, lorsque le président du tribunal lui a accordé la parole pour qu'il se défende. Yamani Hamel, faisant mine d'être serein, dira: «Mes biens et ceux de ma famille ont été obtenus en toute légalité. je n'ai jamais exploité ma position ni celle de mon frère, pour profiter d'un quelconque avantage.» Sur sa lancée, il a ajouté, en revenant sur la construction de la clinique d'hémodialyse dans la localité de Sabra, rattachée à la wilaya de Tlemcen. «Celle-ci (clinique Ndlr) est le fruit de mes 33 années de service au sein de l'ANP conjuguées à des activités commerciales, qui remontent aux années 1990.» Parallèlement à ma carrière de militaire, «j'avais acquis une salle des fêtes, un fast-food, une douche publique, des terrains», a-t-il expliqué, ajoutant que «c'est grâce à cela que j'ai pu obtenir un crédit bancaire de 5 milliards de centimes pour pouvoir construire la clinique...» Et de revenir encore une fois en niant, de bout en bout, avoir abusé de son grade ni de celui de son frère, le général-major Abdelghani Hamel. «Je n'ai jamais obtenu quoi que ce soit, grâce à mon statut de colonel de l'ANP ou de celui de mon frère, le Dgsn», a-t-il dit, avant que les avocats de la défense ne se lancent dans leurs plaidoiries où ils ont plaidé «la relaxe de leur mandant». La défense a, par là-même, tenu à dénoncer ce qu'elle a qualifié «d'enquête bâclée et une instruction à charge pour la seule et unique raison, ont souligné les avocats de la défense que leur ‘'client porte le nom de Hamel''». Le mis en cause a été arrêté au mois d'août de l'année dernière, en pleine chasse, qui se poursuit, contre la corruption.

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