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Projets de développement dans les zones d'ombre

9 Millions de citoyens concernés

L'état a débloqué une enveloppe de 200 milliards de DA pour soutenir financièrement pas moins de 12000 projets de développement.

Voilà une promesse tant attendue, qui sera sans doute accueillie avec un grand soulagement de la part de... 9 millions d'Algériens, au total. Le gouvernement leur prête, «main forte» pour «enfin» vivre dans un cadre de vie digne. En effet, plus de 9000 foyers répartis sur les 15000 zones désignées «d'ombre,» bénéficieront d'une première dotation de 50 millions de dinars. Cette somme d'argent conséquente, s'inscrit dans les attributions fixées par la politique gouvernementale, car un fonds spécial pour le développement des zones d'ombre a été en effet dégagé suite aux premières recommandations des cinq ateliers ayant étudié les moyens d'une bonne et efficace, prise en charge des aires dévastées, en zones rurales et sahariennes en priorité. La décision a été annoncée, jeudi dernier, au second et dernier jour de la réunion gouvernement-walis, qui s'est tenue au Palais des nations, à Club des Pins (Ouest d'Alger).
La mise en place de ce fonds profitera au développement des zones reculées en manque de commodités publiques, de développement local et d'investissements.
Cette décision s'inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie nationale de lutte contre les inégalités sociales et l'amélioration du niveau de vie des citoyens les «plus pauvres». Un cheval de bataille du président de la République qui a pris l'engagement de construire «une Algérie nouvelle». En parallèle à la mise sur pied du fonds précité, des projets de développement inscrits dans les zones d'ombre, en vue d'en changer l'aspect d'ici la fin de l'année en cours, devront être mis en oeuvre de façon «urgente».
C'est ce qui ressort des déclarations du chef de l'Exécutif, qui a ordonné aux walis et aux responsables locaux, de changer l'aspect des zones d'ombre, avant la fin de l'année en cours. «Les objectifs du programme tracé devront être concrétisés d'ici la fin de l'année en cours, notamment en matière de raccordement aux réseaux (électricité, gaz, eau potable et assainissement) et de désenclavement, à travers la réalisation des routes», a affirmé le Premier ministre, Abdelaziz Djerad. Pour concrétiser ce qui a été dit, l'Etat a d'ores est déjà mis le paquet.
Selon les chiffres présentés au deuxième jour des travaux de la réunion, le nombre des opérations achevées dans le cadre des programmes de développement des zones d'ombre s'élève à 1256 projets pour un montant de à 15,95 mds de DA au niveau de 1014 zones d'ombre et au profit de 716000 citoyens, et ce, sur un total de 11815 projets inscrits pour une enveloppe de 207 mds de DA portant sur 9502 zones. Mais la machine bureaucratique met encore du temps à «se mettre en branle».
Djerad a souligné, dans ce sens, que «ces programmes de rattrapage dans les zones d'ombre qui sont l'un des piliers du programme du président de la République accusaient un retard notable dans leur mise en oeuvre».
D'un ton menaçant, le Premier ministre réoriente son viseur droit sur «les personnes à l'origine d'obstacles au développement, au niveau local», en promettant de sévir.
Poursuivant, le chef de l'Exécutif a ordonné aux walis l'élaboration d'un calendrier précis pour les projets de développement dans les zones d'ombre et du suivi périodique de leur réalisation, préconisant des évaluations mensuelles pour atteindre les objectifs, dans les délais fixés.
Un signe qui permet de dire que la construction de «l'Algérie de demain» est actuellement en cours.

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