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La grève des magistrats s’inscrit dans la durée

A qui profite le pourrissement?

«Toute initiative susceptible de contribuer à résoudre rapidement la crise pour retrouver le fonctionnement normal du secteur est la bienvenue …»

La grève des magistrats s’inscrit dans la durée. Dans un communiqué rendu public hier, le Syndicat national des magistrats(SNM), a annoncé «la poursuite du mouvement de grève déclenché dimanche dernier». «En l’absence de solution à la crise, la contestation se poursuivra, avec la même cadence, tout en veillant à plus de discipline afin d’éviter tout éventuel dérapage qui découlera des mesures improvisées par le ministre», peut-on lire sur ce document. «Le syndicat considère que toute initiative de sortie de crise sera la bienvenue.» «Le SNM saluera toute initiative susceptible de contribuer à résoudre rapidement la crise pour retrouver le fonctionnement normal du secteur et ne pas retarder davantage le traitement des affaires des citoyens», est-il soutenu. Toutefois, ils conditionnent leur reprise du travail par la mise en œuvre d’«une solution raisonnable et pertinente qui mettra fin à la situation actuelle et préservera l’autorité des institutions de l’Etat, la dignité des magistrats et l’intérêt des justiciables». Sur un autre plan, le syndicat met en garde contre «toute tentative de porter atteinte à un magistrat, et ce, quelle que soit sa situation induite par le mouvement de mutations ( contre son affectation, satisfait de sa mutation ou non concerné par le mouvement dans le corps des magistrats)». «La solidarité entre tous les magistrats, indépendamment de la situation engendrée par le vaste mouvement sur chacun d’eux, traduit leur prise de conscience qu’ils sont embarquée dans le même bateau et qu’il convient d’être conduit à bon port de l’indépendance de la justice. Par conséquent, toute atteinte contre un magistrat attisera la colère de tous ses collègues et provoquera une réaction explosive, aux conséquences incalculables», est-il souligné. Le syndicat des magistrats assure que ses revendications ne sont pas strictement corporatistes. «Le combat que mènent les magistrats contre la mainmise du pouvoir exécutif sur le pouvoir judiciaire ne revêt aucun caractère corporatiste ou catégoriel, mais il est un combat noble de tous les hommes libres, loin de toute tentative de règlement de comptes. Les magistrats ne sont ni des gangs ni des relais de la bande, mais des victimes de la politique qui régit le système judiciaire depuis des années, une situation illustrée par le dernier mouvement opéré par le ministère de la Justice», est-il ajouté. Ils récusent, par ailleurs, les assertions du ministre relatives à leur débrayage. «Les magistrats ont toujours fait preuve du sens de responsabilité et de patriotisme, loin de toute surenchère. Les services du département de la justice doivent cesser de gérer la crise avec des procédés policiers», relève-t-on encore. «Alors que les magistrats algériens observent une grève illimitée qui a paralysé toutes les structures judiciaires(tribunaux et cours du pays), l’opinion publique et l’ensemble des institutions de l’Etat sont restés de marbre, adoptant une position curieuse et incompréhensible, malgré le fait que la revendication principale des magistrats était et restera l’indépendance de la justice, dont la majorité des citoyens se plaint de son état déplorable et de son mauvais fonctionnement…», peut-on lire sur ce document. Par ailleurs, le syndicat rappelle que «les magistrats maintiennent leurs revendications légitimes et tout ce qui en découle, le taux de suivi de la grève est plus éloquent que n’importe quel communiqué…».

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