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Election présidentielle

Abdelaziz Belaïd déploie son plan

«La voie de la Constitution, est la seule solution pour sortir le pays de cette situation de crise.»

«L'Armée nationale est la seule institution qui est restée debout, c'est le seul garant de la stabilité et l‘union du pays, et son peuple. Tout citoyen qui ira voter le 12 décembre prochain, est un citoyen nationaliste et protecteur de son pays, et du message des martyrs de la révolution» ce sont les propos qu'a tenus le candidat du Front El Moustakbel, concernant l'élection présidentielle, Abdelaziz Belaïd, lors d'un rassemblement à Illizi. A la veille de la campagne électorale, le président du Front El Moustakbel, réitère sa position en insistant sur le fait que «la voie de la Constitution, est la seule solution pour sortir le pays de cette situation de crise». Dans ce sillage, Abdelaziz Belaïd, est revenu longuement sur la situation actuelle du pays, appelant à «différer les mouvements de contestations et de grèves, à des dates ultérieures, et laisser le soin et la légitimité au prochain président, pour apporter les solutions adéquates, du fait que la conjoncture actuelle du pays, ne le permets pas». Sur le plan économique, il a précisé que «l'Algérie possède un énorme potentiel, et des richesses. Le pays a besoin d'une gouvernance efficace, et d'un président propre et intègre pour construire un Etat fort, qui saura protéger ses enfants». Concernant la campagne électorale, le président du Front El Moustakbel, a tenu à annoncer, que pour son parti, celle-ci démarrera à partir des wilayas du Sud, précisément, à partir d'Adrar, indiquant que «l'élection présidentielle sera déterminante, c'est une question de conscience, car l'Algérie est à la croisée des chemins, et c'est au peuple de choisir la bonne personne pour sortir de cette situation de crise». Sur le même sujet, Abdelaziz Belaïd avait déjà dressé un bilan hautement négatif, sur l'ampleur des dégâts générés par la gouvernance de l'ancien régime, indiquant que «son programme réserve une grande importance à la lutte contre la corruption et la récupération des richesses dilapidées, et pour lesquelles les Algériens attendent de voir leur argent restitué». En somme, dans cette période de pré- campagne, les cinq candidats retenus par l'Autorité nationale indépendante des élections, et dont les candidatures ont été validées, ce samedi, sans aucun changement par le Conseil constitutionnel, «affûtent» leurs couteaux, et ne manquent pas de faire miroiter monts et merveilles, à travers les grandes lignes de leurs programmes, qu'ils comptent présenter les jours à venir aux citoyens. Dans ce sens, et avec la confirmation du conseil constitutionnel des cinq candidats en lice pour la présidentielle, le processus électoral, est solidement axé sur son objectif, celui d'élire un président le 12 décembre prochain, et ce en dépit des grèves qui ont éclaté ces dernières semaines, et qui ne semblent pas avoir un quelconque impact sur le déroulement de l'opération électorale.
C'est donc dans cette effervescence, qui met en scène le poids de l'héritage d'une gouvernance mafieuse qui a sévi plus de 20 ans, les tensions issues de foyers de contestations, et l'opportunité de donner au peuple le pouvoir de choisir seul son destin, que s'ouvrira dans quelques jours, le théâtre d'affrontement des candidats, à travers une campagne électorale, qui permettra aux citoyens d'évaluer l'importance de ce rendez-vous électoral.

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