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Yousfi, Bouchouareb et Khelil convoqués

Ahmed Ouyahia à nouveau auditionné demain

Chakib Khelil, en fuite aux Etats-Unis, est convoqué à la Cour suprême dimanche prochain pour répondre des charges retenues contre lui dans l’affaire Sonatrach.

Le ballet des anciens hauts responsables devant la Cour suprême se poursuit. Ahmed Ouyahia, l’ex-Premier ministre sera, à nouveau, auditionné demain, par le juge instructeur de la Cour suprême pour répondre des charges qui pèsent sur lui dans l’affaire Sovac. Il ne sera pas le seul à devoir répondre aux questions de l’enquêteur puisque les ex-ministres de l’Industrie, Youcef Yousfi et Abdessalem Bouchouareb ont également été convoqués pour le même dossier. Cependant Bouchouareb se trouve à l’étranger. Il aurait quitté la France et se serait réfugié au Liban, selon certains médias électroniques, afin d’éviter son extradition. C’est également le cas de Chakib Khelil convoqué à la Cour suprême dimanche prochain, mais qui serait en état de fuite aux Etats-Unis. Chakib Khelil est accusé dans l’affaire Sonatrach avec des dizaines d’autres hauts cadres de cette firme pétrolière. Ainsi donc, la procédure de justice va reprendre là où elle s’était arrêtée en 2013. En août de cette année-là, faut-il le rappeler, le procureur général de la cour d’Alger, Belkacem Zeghmati, avait annoncé le lancement de mandats d’arrêt internationaux contre Chakib Khelil, sa femme et ses deux enfants ainsi que Farid Bedjaoui, le neveu de Mohamed Bedjaoui (ex-ministre de la Justice) et quatre autres personnes, des opérateurs privés qui ont joué le rôle d’intermédiaires dans l’affaire connue sous le nom de «Sonatrach 2». La justice algérienne avait également pris des mesures de gel et de saisie des avoirs des inculpés ainsi que des mesures de saisie conservatoires de leurs biens mobiliers et immobiliers en Algérie. La suite des événements est connue. L’affaire «Sonatrach 2» a été jugée, mais sans les principaux accusés. D’ailleurs, l’Algérie a retiré le mandat d’arrêt international contre l’ancien ministre de l’Énergie, quelques mois seulement après son lancement en raison du vice de procédure. En mars 2016, Chakib Khelil est arrivé au salon d’honneur de l’aéroport d’Oran où il a même été accueilli par le wali de l’époque. Juste avant son retour, l’ex-secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, avait mené une campagne appelant à la «réhabilitation» de l’ancien ministre accusant le DRS d’avoir fabriqué des dossiers contre lui. Aujourd’hui et alors qu’une lutte sans merci est menée contre la corruption, le dossier Sonatrach a été réouvert et Chakib Khelil est de nouveau accusé d’actes liés à l’infraction à la législation et à la réglementation des changes et des mouvements de capitaux de et vers l’étranger. Il est également poursuivi pour deux contrats conclus par la Sonatrach «de façon illégale avec deux sociétés étrangères». Des délits qu’il aurait commis lorsqu’il était P-DG de Sonatrach puis ministre de l’Energie. En avril dernier et à la réception de sa convocation à la Cour suprême, l’ancien ministre de l’Énergie avait déclaré avoir confiance en la justice estimant que pour le moment « tout le monde doit respecter la justice et s’engager à garder le silence. Nous sommes à un moment critique et une situation inopportune pour accuser et tenter d’entacher l’honneur des autres. Ceux qui accusent doivent apporter des preuves». Chakib Khelil avait même appelé les Algériens à laisser de côté « ces faux débats » pour se concentrer sur « un dialogue efficace sur la façon de sortir de ce sombre tunnel et de trouver le plus tôt possible, les solutions les plus efficaces et les plus fructueuses pour une sortie de crise». La confiance qu’a Chakib Khelil dans la justice algérienne ne semble pas si solide que ça puisque l’homme a décidé de prendre un aller sans retour vers les Etats-Unis.

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