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Investissement industriel et avantages fiscaux

Ait Ali fustige le montage automobile

Le ministre de l’Industrie a appelé à l’élaboration de nouveaux textes de loi qui permettront d’attirer davantage les investisseurs nationaux et étrangers.

Le secteur de l’industrie est malade. La façon dont il a été géré sous l’ère de Bouchouareb s’est avéré être une catastrophe pour le secteur de l’industrie en général et celui de l’automobile en particulier. Les caisses de l’Etat ont été mises à sac pour des intérêts bassement personnels. Le nouveau ministre de l’Industrie met incontestablement les pieds en terrain miné. Son secteur a besoin d’une vision différente pour lui donner le coup de rein nécessaire afin de le sortir du marasme dans lequel il patauge. A l’image des hydrocarbures qui tiennent leur nouvelle loi réclamée à cor et à cri par Sonatrach, le successeur de Djamila Tamazirt insiste sur la nécessité de revoir les textes de loi qui régissent l’investissement industriel. « Une nécessité indispensable », a-t-il souligné. La compagnie nationale des hydrocarbures avait fait le même constat en ce qui la concernait. Le parallèle n’a rien de farfelu avec une différence de taille cependant : le secteur des hydrocarbures porte à bout de bras l’économie nationale au contraire de l’industrie qui traîne la patte. Qu’attend son premier responsable du dépoussiérage des anciens textes de loi qui régissent son département ? Cette initiative doit permettre « d’assurer une meilleure attractivité des investisseurs nationaux et étrangers, avec la suppression des exonérations fiscales et douanières injustifiées », a déclaré Ferhat Ait Ali Brahim en marge d’un débat tenu autour du plan d’action du gouvernement. Pour quand est-elle programmée ? « Avant l’été. Les textes juridiques seront actualisés afin de drainer des investisseurs dans un cadre juridique précis », a indiqué le ministre qui a abordé la question du montage automobile qui a défrayé la chronique. Qu’en pense-t-il ? « Il est temps de supprimer les exonérations douanières et les avantages fiscaux accordés aux monteurs et de mettre fin au monopole » a estimé Ferhat Ait Ali. « Ces exonérations coûtent au Trésor public des montants et réduisent les réserves de change sans concrétiser une véritable industrie », a regretté le ministre de l’Industrie. Ce type de gestion a pratiquement signé l’arrêt de mort de la filière de l’assemblage et du montage automobile qui s’était fixé pour objectif de mettre sur le marché 200 000 véhicules par an. Il s’est soldé par la mise sous les verrous de Mahieddine Tahkout, patron du groupe TMC, de Mourad Oulmi, P-DG de Sovac, Hassan Arbaoui, P-DG de Global Group, et Ahmed Mazouz, responsable de GM Trade. L’arrestation de ces patrons, accusés de corruption et de dilapidation des deniers publics a provoqué une onde de choc au sein de cette filière. Le gouvernement qui y a mis un dispositif pour atténuer le fardeau de la facture des importations a provoqué un véritable tsunami qui n’a fait qu’amplifier une crise devenue inévitable avec le blocage des comptes de ces différentes unités de fabrication avec comme impact, la très probable mise au chômage de milliers de travailleurs. L’industrie naissante de l’automobile est-elle compromise ? Irons-nous vers une flambée des prix des voitures ? Des questions qui symbolisent les tâtonnements, les échecs des différents gouvernements qui n’ont pas su tirer les leçons de nos expériences malheureuses, passées pour édifier une véritable industrie nationale. La nouvelle loi que souhaite Ait Ali suffira-t-elle pour la sortir du marigot dans lequel elle patauge ? L’avenir nous le dira.

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