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6 personnes ont été emportées par des crues ces dernières heures

Alerte rouge sur nos villes !

De fortes pluies, sous forme d’averses orageuses, pouvant atteindre 50 mm toucheront au moins 9 wilayas de l’est du pays, indique un BMS émis hier par Météo Algérie.

Le déluge est à nos portes. Des pluies dévastatrices sont annoncées. Celles qui ont touché ces dernières heures les wilayas de M’sila et de Tébessa ont été particulièrement violentes et ont failli tourner au drame. Six personnes emportées par des crues ont été sauvées d’une mort certaine. Un enfant de 12 ans, emporté dans la nuit de samedi par l’oued Chikh en crue, dans la région de Aïn El Khadra (60 km à l’est de la wilaya de M’sila, a pu être sauvé, ont indiqué, hier, les services de la direction locale de la Protection civile. A Tébessa, c’est une famille de cinq membres dont le véhicule a été emporté par les crues, resté miraculeusement, suspendu au bord d’un oued sur la RN 82 au lieudit Henchir Zerouala qui a été secourue par les soldats du feu. Et ce n’est apparemment pas terminé. Le phénomène s’étend à d’autres régions du pays. De fortes pluies, sous forme d’averses orageuses pouvant atteindre 50 mm, toucheront au moins neuf wilayas de l’est du pays, a indiqué un BMS émis hier par Météo Algérie. Les wilayas concernées, dont le niveau de vigilance est «orange», sont : Béjaïa, Jijel, Skikda, Annaba, El Tarf, Guelma, Mila, Constantine et Souk Ahras, précise la même source, ce qui doit donner du pain sur la planche aux services de nos communes encore plongées, vraisemblablement, dans la léthargie des torrides journées d’été. Le réveil risque d’être brutal.
Bab El Oued
«Bien gérer c’est prévoir, savoir anticiper» avant que le ciel ne nous tombe sur la tête. Une devise que nos Assemblées populaires communales doivent impérativement adopter pour le bien de la cité de leurs administrés et ce qui, malheureusement, n’est pas souvent le cas. Et lorsque les moyens nécessaires ne sont pas mobilisés pour y faire face, cela accouche de catastrophes. Par des spectacles qui interfèrent directement dans le quotidien des citoyens. L’exemple le plus édifiant réside dans l’image qu’offrent actuellement nos villes, qui croulent sous des tonnes d’ordures, de détritus d’où émanent des odeurs nauséabondes qui se répercutent sur la santé de nos concitoyens. L’annonce de fortes chutes de pluies qui pourraient être torrentielles, risque d’amplifier cette situation qui n’augure rien de bon.
Les intempéries, qui ont touché plusieurs régions du pays, interpellent à plus d’un titre les pouvoirs publics pour éviter à nos villes d’être inondées si les canalisations, les avaloirs ne sont pas curés. Ces premières manifestations, même si elles n’annoncent pas un hiver précoce, nous renseignent, nous rappellent que leur «force de frappe» peut être meurtrière. Plusieurs décès ont été signalés, l’an dernier à la même époque, à Tamanrasset, Guelma et Oum El Bouaghi, qui ont subi la furie des violentes intempéries qui s’étaient abattues sur certaines régions du pays. L’alerte est donnée... L’orage se précise. Il peut être redoutable comme cela a été le cas depuis ces dernières années et les conséquences peuvent être dramatiques au plan matériel et surtout humain. L’exemple le plus frappant reste celui de Bab El Oued. Un quartier meurtri, martyrisé, son drame restera gravé dans la mémoire des Algériens.
Catastrophe
Les présidents d’APC, les pouvoirs publics, ceux qui ont en charge les affaires de la cité, donnent pourtant l’impression d’avoir été endormis par la torpeur de cet été de plomb. Le sommeil se prolonge.
Le réveil n’en sera que plus dur. Les fortes chutes de pluie, en pleine saison estivale, qui sont devenues récurrentes depuis quelques années maintenant, sont «porteuses de crues», d’inondations, de glissements de terrain, de routes coupées. Les transports et les moyens de communication subissent des perturbations qui accentuent l’isolement de régions déjà enclavées. Les villes, si elles ne connaissent pas le même sort, se transforment en gigantesques piscines, quand elles ne sont pas traversées par des oueds qui ont pris naissance à cause d’avaloirs bouchés que l’on a «oublié» de curer à temps. Les Routes nationales et les chemins de wilayas sont coupés à la circulation
Les habitations précaires risquent l’effondrement qui peut se transformer en catastrophe humaine. Au bout du compte, on contemple des dégâts qui se chiffrent par milliards de dinars et l’on comptabilise, impuissants, le nombre de victimes.
Ce scénario est hélas, devenu saisonnier. Il faut tout faire pour au moins éviter les pertes humaines. La canicule est certes toujours là. Mais ce qui va suivre, va certainement en surprendre plus d’un. Comme l’anticipation ne fait pas partie de la politique de gestion de nos villes et villages, la tempête attendue risque encore une fois de nous tomber sur la tête alors que l’alerte a été donnée. Nos maires sont prévenus...

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