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Escalade militaire dans les territoires occupés du Sahara Occidental

Alger et Pretoria «gravement préoccupées»

La situation prévalant en Libye, au Mali et au Sahel a été également abordée lors de cette première journée de la visite.

La dangereuse évolution de la situation sécuritaire dans les territoires occupés du Sahara occidental préoccupe « gravement» l'Algérie et l'Afrique du Sud. Dans un communiqué conjoint rendu public, hier, à l'occasion de la visite de travail de deux jours de M. Sabri Boukadoum en Afrique du Sud, Alger et Pretoria se sont déclarées «gravement préoccupées par l'escalade des tensions militaires dans les territoires occupés».
Le ministre des Affaires étrangères, M.Sabri Boukadoum, et la ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération, Mme Naledi Pandor, ont largement débattu les derniers développements des principaux foyers de tension sur le continent africain. Ainsi, la situation prévalant en Libye, au Mali et dans les régions du Sahel, du Centre et de la Corne de l'Afrique a été passée en revue et ils ont mis l'accent sur l'impératif de redoubler les efforts en vue de faire «faire taire les armes» et «faire de l'Afrique un continent sûr et prospère». Parmi ces dossiers, la question du Sahara occidental a été le point nodal de cette rencontre. Les deux ministres ont exprimé «leur plein appui à la nomination immédiate par le secrétaire général des Nations unies (Antonio Guterres) de son Envoyé personnel pour le Sahara occidental», un poste vacant depuis la démission de l'ancien émissaire, l'Allemand Horst Kohler, en mai 2019.
Les deux ministres, note le communiqué, M.Boukadoum et son homologue Mme Pandor ont, en outre, réaffirmé «leur position qui consiste à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui assurera l'autodétermination du peuple du Sahara occidental, à travers la tenue d'un référendum libre et équitable, conformément à la résolution 690 (1991) du Conseil de sécurité et des résolutions ultérieures». Cette position commune partagée traduit la fermeté et la détermination des deux pays les plus influents au sein de l'UA, de tenir à témoin la communauté internationale pour faire cesser cette agression caractérisée. Trente ans de cessez-le-feu au Sahara occidental ont été liquidés par l'armée marocaine qui a mené une opération dans la zone-tampon d'El Guerguerat. Affolé par l'arrivée d'une nouvelle administration démocrate critique à l'égard de la monarchie et plus encline au projet d'autodétermination du peuple sahraoui, le Maroc a procédé à une vente concomitante. Il a normalisé ses relations avec l'entité sioniste en contrepartie d'une reconnaissances par l'administration Trump de la marocanité du Sahara. Mais cette transaction n'a suscité que colère et consternation au sein de la communauté internationale. Il s'agit d'une dangereuse évolution qui menace la sécurité régionale.
Au plan des relations bilatérales, Sabri Boukadoum et son homologue sud-africaine, ont convenu de renforcer la coopération entre l'Algérie et l'Afrique du Sud dans les domaines économique et commercial.
À cet effet, ils ont décidé d'«accélérer la finalisation des projets d'accord en cours de négociation pour consolider le cadre juridique régissant la coopération bilatérale, en prévision de la prochaine session de la Haute Commission binationale», ajoute le communiqué sanctionnant cette première journée de la visite de M.Boukadoum en Afrique du Sud.

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