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Le président Tebboune depuis hier en Arabie saoudite

Alger-Riyadh: le temps des retrouvailles

Le royaume est le premier pays arabe que le président Tebboune visite depuis son élection à la présidence de la République.

Le président de la République est arrivé, hier, à Riyadh dans le cadre d’une visite d’Etat de trois jours. Ce déplacement qui intervient au lendemain d’un tête-à-tête à Alger avec l’émir du Qatar confirme, si besoin, une volonté de renouer les liens entre Alger et les capitales du Moyen-Orient, quelque peu distendus ces dernières années, en raison d’une «éclipse» diplomatique conséquence de la longue maladie de l’ancien président de la République. Cette parenthèse fermée, les dirigeants arabes donnent la nette impression de vouloir aller vite pour revenir à des niveaux de partenariat politique et économique susceptible de rendre bien plus visible la coopération inter-arabe. Le retour de l’Algérie est, dans les calculs des Etats de la région, une donne visiblement essentielle, à bien comprendre le discours, avant-hier, de l’émir du Qatar et celui, hier, du prince hériter saoudien Mohamed Ben Salman. Ce dernier avait, rappelons-le, mis l‘Algérie sur la liste des premiers pays qu’il avait visités, à son arrivée aux responsabilités dans son pays, il y a quelques années. Cela étant, le président Tebboune montre le même intérêt pour le raffermissement des relations entre l’Algérie et l’Arabie saoudite. Preuve en est : le royaume est le premier pays arabe que le président Tebboune visite depuis son élection à la présidence de la République. Cette marque de respect mutuel est une tradition dans les relations entre les deux pays. Il reste que compte tenu de la situation qui prévaut en Algérie, après une année à blanc en matière d’investissement direct étranger, il est attendu que cette visite prenne des allures autrement plus économiques. Aussi faut-il s’attendre à ce que les responsables des deux pays abordent frontalement les questions relatives à la coopération bilatérales, d’autant que de nombreux contacts dans un passé récent ont permis de défricher le terrain du partenariat entre Alger et Riyadh. Il faut savoir qu’en avril 2018, la 13ème session de la Commission mixte algéro-saoudienne a été sanctionnée par la signature de trois accords de coopération en matière d’investissement, de conformité, de normalisation ainsi que dans le domaine des relations internationales. Il sera évidemment question de ce qui devra être concrétisé dans ces accords dans les plus brefs délais. On retiendra à propos des vœux exprimés par les communautés d’affaires des deux pays que les domaines de prédilections concernent les hydrocarbures, pétrochimie, agriculture, industrie, économie du savoir et tourisme.Les deux pays cherchant à diversifier leurs économies, un partenariat gagnant-gagnant est tout à fait envisageable, bien qu’à l’heure actuelle Alger et Riyadh ont surtout en commun les hydrocarbures. Liés par l’Opep et aujourd’hui l’Opep+ grâce aux efforts de l’Algérie, les deux dirigeants aborderont, à n’en pas douter la question des cours du pétrole, en baisse depuis l’apparition du coronavirus. Il va de soi que le poids diplomatique de l’Algérie au sein de l’Opep+ est déterminant, mais il y a également une situation économique mondiale qui s’impose à la planète entière. Pour l’Algérie et l’Arabie saoudite, la seule voie de salut est dans le partenariat pour sortir de la dépendance aux hydrocabures.

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