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Tebboune au quotidien français L’Opinion

Algérie - France : même vision

«Nous n’avons aucune ambition géopolitique ou économique, mais le sauvetage de nos pays frères.»

L'Algérie et la France peuvent parfaitement «travailler ensemble sans que les actions des uns soient antinomiques à celles des autres», a affirmé le président de la République dans un entretien accordé au quotidien français L'Opinion. Et d'ajouter: «En partenaires égaux -et je maintiens égaux-». Le propos est on ne peut plus clair et renseigne sur la détermination du chef de l'Etat à construire de nouveaux rapports assis sur le respect mutuel entre Alger et Paris. Une approche réalisable d'autant que «les visions sont assez proches», sur de nom-breux dossiers régionaux et internationaux, notamment celui de la Libye. À ce propos, le président de la République ne fait pas dans la surenchère. «Notre vision est purement fraternelle. Nous n'avons aucune ambition géopolitique ou économique, mais de sauvetage de nos pays frères. La vision, qui ne tient pas uniquement au président de la République française, est peut-être une vision de puissance, d'ex-puissance coloniale», affirme Abdelmadjid Tebboune, comme pour planter le nouveau décor du partenariat algéro-français.
Concernant le dossier de la révision constitutionnelle, le président a affirmé que la Constitution est un «document sacré» et que «désormais plus personne ne pourra y toucher pour briguer un troisième mandat». Dans une interview accordée au journal français L'Opinion, le chef de l'Etat a défendu la limitation des mandats «aussi bien pour la présidence que pour le Parlement», indiquant que «10 ans, c'est suffisant pour exprimer ses idées, développer son schéma de développement politique». Sur la question de la situation des journalistes et les activistes, le président Tebboune a assuré qu' «aucun journaliste n'a été arrêté pour le fait d'être journaliste». Il dira à ce propos que «depuis le temps où j'étais ministre de la Communication et de la Culture, j'ai toujours voué le plus grand respect à la presse et je n'ai pas fait de différence entre la presse publique et privée». Mais, précise le président, «le fait d'être journaliste ne donne aucune immunité concernant l'atteinte à l'ordre public».
Il affirme que «les arrestations ne sont pas faites sur la base des idées, des slogans ou le fait d'être opposant». Assurant qu' «il y aura toujours des voix discordantes», Tebboune indique qu' «une République qui cherche à entamer une vraie démocratisation de la vie publique, tient compte de l'avis de la majorité tout en respectant les avis minoritaires». Mais, souligne-t-il, «il y a des ONG qui sont stigmatisées pour leur accointance, leur manière de voir les choses, leur négativisme. D'autres sont très respectables et nous comptons sur leurs avis.
Il n'y aura pas de répression, mais de la protection de l'ordre public. Quand il y a violation du droit du citoyen à la sérénité et à la vie paisible, l'Etat doit intervenir».
Sur la question de la «promotion du renouvellement générationnel», Tebboune a indiqué que c'était «l'un de mes engagements essentiels», ajoutant qu'il a commencé samedi dernier à «concrétiser ce changement afin de créer une nouvelle génération d'entrepreneurs, de permettre aux jeunes de s'émanciper économiquement, de ne pas être obligée de montrer patte blanche à tel ou tel oligarque».
«L'Etat va les aider à émerger en tant que force économique. Les start-up algériennes deviennent une réalité», dira-t-il, relevant que sur le plan politique, il s'est engagé à introduire «le maximum de jeunes au niveau des instances élues, y compris au sein de l'Assemblée populaire nationale».
Interrogé sur les nombreux bouleversements politiques qui ont eu lieu en Afrique depuis 2011, le président Tebboune a évoqué le 5 octobre 1988, comme point de changement en Algérie. «Le multipartisme a aidé à l'introduction de nouvelles idées politiques et économiques. Le pays a commencé à entrer dans le libéralisme pour sortir de l'économie socialiste et administrée».
Malheureusement, il y a eu un dérapage en 1992.
Interrogé sur la crise malienne, le président Tebboune a assuré que la solution est à «90% algérienne», ajoutant que l'Algérie, depuis son indépendance, ne s'est pas occupée à régler les contentieux ethniques et géographiques des pays de la région.

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