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22e réunion du Forum des pays exportateurs de gaz

Attar plaide pour une réorganisation

«Nous devons nous réorganiser et nous réinventer pour augmenter nos forces en ces temps difficiles», a déclaré le ministre de l'Energie qui a présidé cette rencontre qui s'est tenue, jeudi dernier, par visioconférence.

C'est dans un contexte particulier, exceptionnel, que s'est tenue, jeudi dernier, la 22ème réunion ministérielle du Forum des pays exportateurs de gaz (Gecf). L'examen du marché international du gaz s'est effectué dans une conjoncture de crise sanitaire qui a mis l'économie mondiale à genoux. L'impact du Covid-19 sur le secteur gazier a provoqué une stagnation doublée d'une offre excédentaire. Comment y parer? «Pour compenser la stagnation dans le monde du gaz naturel, nous devons nous réorganiser et nous réinventer pour augmenter nos forces en ces temps difficiles», a plaidé le ministre de l'Energie dans une allocution prononcée lors de cette rencontre qu'il a présidée. Soulignant que les conditions du marché s'améliorent, le ministère de l'Energie a noté que «le nombre de risques et d'incertitudes reste énorme, qu'ils soient liés à la pandémie ou à l'état de l'économie», a souligné Abdelmadjid Attar qui a cependant, noté que les conditions du marché s'améliorent. D'où la nécessité pour les membres de l'Organisation de se réorganiser afin de faire face aux nouveaux défis auxquels sont confrontés les pays exportateurs du gaz naturel, notamment dans le contexte de la pandémie de Covid-19 et son impact sur la demande mondiale sur cette ressource naturelle et ses prix. Les «effets combinés de Covid-19 et de l'effondrement des prix du pétrole et du gaz au cours de 2020 ont entraîné une contraction économique massive dans le monde», a indiqué le successeur de Mohamed Arkab. Un constat qu'il avait fait il y a plus de trois mois. «Les marchés gaziers souffraient déjà d'une offre excédentaire depuis le début de 2019 et le Covid-19 et la baisse de la demande, qui en a résulté, ont aggravé cette situation», avait expliqué le ministre de l'Energie dans un entretien accordé, au début du mois d'août, au site électronique britannique S&P Global Platts, L'impact sur les exportations algériennes a été terrible. Chiffres à l'appui. Les ventes à l'étranger ont été significativement éprouvées durant les trois premiers mois de 2020. Elles ont baissé de plus de 50%. «Les exportations de gaz ont atteint 45 milliards de mètres cubes en 2019, alors qu'elles ont atteint environ 22 milliards de mètres cubes au premier trimestre de l'année en cours», a révélé le 21 juillet dernier Abdelmadjid Attar sur les ondes de la Chaîne 3. Et cela ne semble pas vouloir s'arranger. «le brouillard de la plus grande pandémie de notre vie n'a fait qu'accélérer les turbulences que l'industrie gazière a rencontrées au cours des deux dernières années, avec une offre excédentaire et des fondamentaux baissiers freinant l'enthousiasme pour une nouvelle expansion du secteur», note le ministre de l'Energie qui, cependant, croit «fermement que le rôle du Forum est plus pertinent aujourd'hui que jamais». «L'Organisation a été le pionnier de nouvelles approches de la recherche et de la gestion des données, et a élargi la coopération dans le transfert de technologie entre les pays membres, en particulier par le biais de l'Institut de recherche sur le gaz, qui devient opérationnel en Algérie», a souligné le président en exercice de l'Opep. Il faut noter que le 22ème Gecf qui doit en principe déboucher sur des recommandations pour la stabilisation du marché du gaz s'est tenu dans le sillage d'un rebond des prix du pétrole.

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