{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

L’Algérie détient plus de 2500 milliards de m3 de gaz naturel

Attar se confesse

Le ministre de l’Energie a, en outre, évoqué la situation de Sonatrach qui doit être passée au crible dans une interview accordée à Ennahar tv.

L'énergie demeure un secteur clé de l'économie nationale. Celui qui préside désormais à ses destinées est omniprésent sur le terrain de la communication. Très sollicité par les médias internationaux et nationaux, il dit tout, livre un constat sans concessions de l'état dans lequel elle se trouve.
La compagnie nationale des hydrocarbures, colonne vertébrale de l'économie nationale, doit faire peau neuve après qu'elle s'est dotée d'une nouvelle loi plus attractive pour les investissements étrangers notamment. L'opération a été lancée sans grand bruit. Pas question de représailles ou de règlements de comptes.
Le changement doit se faire en profondeur, mais en douceur, dans l'intérêt suprême de la compagnie et du pays. «L'évaluation du patrimoine de Sonatrach est engagée par une entreprise nationale, car nous devons travailler pour restaurer la stabilité et la confiance au sein du groupe», a déclaré hier le ministre de l'Energie sur les plateaux d'Ennahar TV. «Nous ne visons pas à régler des comptes ou à se venger, mais plutôt à développer un modèle de gestion et à faire avancer Sonatrach», a-t-il souligné.
Le président de la République qui avait instruit la compagnie nationale des hydrocarbures de baisser, de 14 à 7 milliards de dollars, les charges d'exploitation et les dépenses d'investissement, afin de préserver les réserves, lui avait imposé un audit profond lors d'un Conseil des ministres qui s'est tenu le 12 juillet. Une opération qui permettra à Sonatrach d'«évaluer son patrimoine», la «réduction du nombre de ses représentations à l'étranger», la «diminution des postes de responsabilités qui ne sont pas liés au rendement ou à la rentabilité de l'entreprise», ainsi que le «passage d'une gestion qui date d'une époque révolue vers une comptabilité analytique saine», avait indiqué le communiqué qui a sanctionné cette réunion.
Des recommandations rappelées par Abdelmadjid Attar le 21 juillet sur les ondes de la Radio nationale.
Un audit profond va être engagé au niveau de la compagnie nationale des hydrocarbures «très bientôt» afin de revoir l'organisation et le fonctionnement de Sonatrach, avait-il indiqué, soulignant au passage qu'il faut également réduire le nombre de postes à l'étranger qui ne sont pas nécessaires. Ce point étant tranché, le ministre de l'Energie a livré des chiffres qui attestent de l'impact destructeur de Covid-19 sur le marché du gaz.
Les ventes à l'étranger ont été significativement éprouvées durant les trois premiers mois de 2020. Elles ont baissé de plus de 50%. «Les exportations de gaz ont atteint 45 milliards de mètres cubes en 2019, alors qu'elles ont atteint environ 22 milliards de mètres cubes au premier trimestre de l'année en cours», a indiqué le successeur de Mohamed Arkab. La production sur l'ensemble de l'année devrait cependant être semblable à celle de l'an dernier.
«La production de gaz a atteint en 2019, environ 95 milliards de mètres cubes, soit le même volume attendu en 2020», rassure Abdelmadjid Attar. «Les marchés gaziers souffraient déjà d'une offre excédentaire depuis le début de 2019 et le Covid-19 et la baisse de la demande, qui en a résulté, ont aggravé cette situation», avait expliqué le ministre de l'Energie dans un entretien accordé, au début de ce mois, au site électronique britannique S&P Global Platts, Une situation à laquelle a fait face la compagnie nationale des hydrocarbures. «Sonatrach a su gérer cette situation exceptionnelle avec ses clients grâce aux flexibilités prévues dans ses contrats gaziers, mais aussi à travers des solutions qui s'adaptent aux conditions du marché», avait assuré le ministre de l'Energie. Que nous réserve l'avenir?
Les réserves de gaz naturel de l'Algérie sont estimées à plus de 2500 milliards de mètres cubes, a révélé l'invité d'Ennahar tv qui a indiqué qu'entre 2025 et 2030 les exportations se situeront entre 26 et 30 milliards de mètres cubes alors qu'une baisse de la production et des exportations de gaz est attendue à partir de 2025.
L'Algérie peut exporter 52 milliards de mètres cubes de gaz par an, a souligné Abdelmadjid Attar. Sonatrach n'a pas fini de dire son dernier mot.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours