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A 10 jours de l’élection présidentielle

Attention aux chants des sirènes !

Le combat pour le changement pacifique est le dada, voire le leitmotiv de l’écrasante majorité des Algériens et des Algériennes, mais cela devrait se faire loin des chants des sirènes aux objectifs perfides et sournois.

Le compte à rebours a bel et bien commencé, l’enjeu de la présidentielle s’esquisse d’une manière on ne peut mieux plus claire. Le contexte politique du pays s’adapte avec les métamorphoses qui s’imposent que ce soit au niveau interne ou au niveau extérieur propre aux positionnements qui se font exprimer par les chancelleries de part et d’autre.
Cet enjeu n’est pas ordinaire ni factuel, il est déterminant, dans la mesure où ses conséquences et ses traductions auront des effets directs sur la situation globale du pays.
L’Algérie est face à son destin, l’histoire interpelle les forces vives de la patrie, le sursaut patriotique doit s’arrimer avec l’attente grandiose et l’aspiration forte du peuple algérien dans la perspective qui ne devrait pas se tromper de cible et de trajectoire, il y va de la pérennité de l’Etat national et des valeurs intangibles des martyrs, estampillées par un sceau immaculé de sang comme un tribut lourd d’un sacrifice suprême pour que ce pays puisse aujourd’hui vivre sa dignité, son orgueil et sa souveraineté dans un monde où il n’y a plus de place pour les Etats qui badinent avec leur indépendance et leur appartenance à la nation.
L’Algérie traverse une étape cruciale dans son histoire moderne, les défis ne sont pas ceux inhérents à des processus ordinaires d’un chamboulement de situation politique passagère, la crise est structurelle, c’est-à-dire une situation qui fait référence à une rupture avec les approches caduques d’un Etat totalitaire et prédateur. D’où la démarcation et la rupture, mais cela nécessite une sérénité et une conscience en soi et pour soi pour ne pas se jeter dans la gueule du loup.
Au-delà de l’enjeu de l’urne, il y a la nécessité de faire dans la propédeutique et de la pédagogie politique dans le sens de la vulgarisation desdits enjeux et les faire connaître à des larges couches de la société algérienne. L’Algérie de l’après-22 février, du Mouvement populaire et son élan salutaire, doit maintenir la mobilisation et la vigilance dans le but de préserver l’Etat national qui est un patrimoine si cher et si stratégique. Ne pas laisser le « jeu » aux apprentis sorciers et des castes de démoniaques qui visent à saborder toute perspective unitaire et salvatrice.
Le combat pour le changement pacifique est le dada, voire le leitmotiv de l’écrasante majorité des Algériens et des Algériennes, mais cela devrait se faire loin des chants des sirènes aux objectifs perfides et sournois. L’Etat national est le toit collectif de tous les Algériens et de toutes les Algériennes, parce que sans ce toit protecteur rien ne pourrait se faire ou se réaliser comme aspiration de changement et attente de transformation du pays dans le sens du progrès et de la modernité politique et civilisationnelle.
Nous savons tous que le pays est ciblé par les charognards qui se dissimulent derrière une sémantique berceuse et langoureuse jusqu’à l’envoûtement et l’enivrement même. La prudence et la vigilance sont plus que jamais demandées et exigées. Le choix historique ne se fait pas tout le temps ou par inadvertance, il est l’émanation d’un sursaut de conscience patriotique en synergie avec l’intérêt suprême de la patrie.
La donne est complexe, mais une seule constante et une seule valeur qui s’imposent avec acuité, la préservation de la nation et de la sauvegarde de l’indépendance et de la souveraineté nationale.
L’ingérence dans les affaires internes du pays, n’est qu’un prélude d’une situation visant le chaos et la dislocation de l’Etat par les nostalgiques haineux aux comportements de suzerains et de potentats. La mobilisation est une urgence pour sauver l’Etat national, l’engagement vers la patrie est une priorité majeure, rien ne vaut un Etat et son indépendance. Ne pas voter est un droit légitime que nul n’a le droit de l’ôter aux citoyens, mais le chaos et la déstabilisation sont des éléments qui contribuent dans l’anéantissement d’un héritage chèrement acquis, à savoir l’indépendance du pays qui est aujourd’hui menacée par les puissances étrangères aux agendas nuisibles et destructeurs pour le compte d’une logique expansionniste et néocoloniale. L’Algérie est dans un tournant historique décisif et charnière, c’est le moment de la vigilance et de ne pas se livrer aux voix de la discorde et de la division dont seule la patrie subira les fatras de la dislocation et de son émiettement en mille morceaux. L’Algérie vaincra ! L’Algérie vivra quoi qu’il advienne !

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