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Déconfinement

Benbouzid pose les conditions

Le ministre de la Santé insiste sur le fait que la victoire contre le Covid-19 est tributaire de la conscience des citoyens…

Déconfinement après l'Aïd! La rumeur a enflé ces derniers jours et commencé à provoquer la panique chez les citoyens! Le ministre de la Santé a mis, jeudi dernier, les points sur les «i». Lors de son passage à l'émission L'Invité de la Rédaction de la chaîne 3, Abderahmane Benbouzid a décliné les conditions fixées par le gouvernement pour commencer à penser à l'assouplissement des mesures de confinement instaurées pour lutter contre la propagation du coronavirus. «Cela est tributaire de l'amélioration de la situation épidémiologique», a soutenu le ministre. «Lorsque la courbe (du nombre de contaminations et de décès dus au coronavirus) s'améliorera, lorsque les chiffres baisseront, lorsqu'on aura suffisamment de certitudes qu'il n'y a pas de foyers qui dérangent, on proposera des mesures de déconfinement», a-t-il précisé en insistant sur le fait que le déconfinement ne pourrait être envisagé que s'il y a des indices favorables. Pour le ministre, le meilleur indice est celui des chiffres. Il explique que les chiffres ne mentent pas et leur comparaison avec ceux de pays touchés avant nous a permis de tirer de grandes leçons. Benbouzid a souligné, à ce titre, que la référence pour aller vers cette mesure reste celles des chiffres concernant le nombre de contaminations et de décès. «Si la décrue est entamée et que cela devient durable, il arrivera un moment, je ne vous dirai jamais quand et personne ne vous dira quand, à ce moment-là on engagera des mesures de déconfinement graduel», a-t-il expliqué, précisant, toutefois, que l'Algérie pourrait lancer un plan de déconfinement lorsque le nombre de contaminations passera sous la barre des 50 cas par jour. Mais, pour le moment, a-t-il poursuivi, «il n'y a aucun plan de déconfinement mis en place». Cependant, il avoue que les autorités avaient préparé leur plan pour le jour où cette stabilisation des chiffres serait constatée.
«Nous avons un plan qui est prêt. Il sera dévoilé au moment voulu. Mais une chose est sûre, il sera partiel», a-t-il souligné non sans faire savoir que certaines mesures, notamment le port du masque, resteront obligatoires. Le ministre soutient, toutefois, que la situation épidémiologique est plus ou moins stable et que l'Algérie est sur une courbe en dents de scie. «Cela constitue des signes positifs», a-t-il fait remarquer. Il a écarté, en outre, un durcissement des mesures de confinement après le 30 mai. «Nous sommes beaucoup plus dans la réflexion d'allégement que de durcissement des mesures de confinement», a-t-il affirmé. Néanmoins, il a mis en garde contre la résurgence de l'épidémie. Il rappelle ce qui s'est passé au début du mois de Ramadhan avec le grand «souk» qui a suivi la réouverture de certains magasins, et qui, selon lui, est responsable de la situation actuelle. Le ministre de la Santé insiste, dans ce sens, sur le respect des normes d'hygiène et de distanciation sociale. «L'implication de tous est le seul moyen de vaincre la maladie et de sortir le plus vite possible de ces mesures contraignantes pour tous», a-t-il conclu avec ce qui ressemble à un appel à la sagesse. Effectivement, le manque de civisme de certaines personnes qui continuent de prendre à la légère ce virus ne fait que retarder une sortie de crise. Pis encore, cela risque même de nous mener vers une situation pire que celle qui sévit actuellement. Pourtant, on était proche de la fin avant le début du Ramadhan. Mais la course pour la «z'labia» et le «kalbelouz» est passée par là! L'Aïd el-Fitr qui arrive est un test grandeur nature. Restez à la maison durant cette fête, cela permettra de reprendre au plus vite une vie normale et protéger la vie de nos proches. à vous de choisir...

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