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Il affirme que l’excellence est l’un des piliers de l’université

Benziane mise sur l’innovation

L’élévation des prestations des établissements de l’enseignement et la recherche à hauteur des références internationales en la matière figure, également, dans le plan d’action en question.

Se dirige-t-on vers une nouvelle révolution universitaire? Pour répondre à cette question, il faut retenir que le nouveau ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, a consacré, mardi dernier, une sortie officielle, à dévoiler les grandes lignes de son plan de travail du secteur de l'enseignement supérieur. Une stratégie qui s'articule autour de l'excellence et l'innovation.
Le nouveau ministre a, en effet, mis en exergue, mardi dernier à Chlef, le rôle de l'excellence et de l'innovation dans le plan de travail de son département.
«Le plan de travail du secteur de l'enseignement supérieur proposé dans le cadre du plan d'action du gouvernement s'appuie, essentiellement, sur l'excellence et l'innovation», a précisé le ministre à l'ouverture des travaux du symposium régional des universités de l'Ouest abrité par le pôle universitaire d'Ouled Farès à Chlef.
Poursuivant, le ministre Benziane a signalé que «l'objectif recherché consiste à transformer ces lieux de la science et du savoir en «véritables appuis du développement global du pays». Dans ce sillage faut-il le rappeler, le ministre avait appelé, il y a une semaine la famille universitaire à conjuguer ses efforts en cette conjoncture exceptionnelle afin de propulser l'université algérienne à la «hauteur des attentes» de la société.
Outre la conjugaison des efforts et la mobilisation des forces actives du secteur, la réalisation de cette aspiration exige le développement des méthodes de communication à tous les niveaux, ainsi que la consolidation de la capacité d'écoute aux intérêts et préoccupations légitimes des composants de la famille universitaire et scientifique «afin de les prendre en charge à temps».
Afin d'atteindre ces objectifs, il est, selon lui, plus que nécessaire de mobiliser les énergies et les capacités en vue de «changer les visions et les procédés d'organisation et les méthodes de travail, en recourant à des approches participatives dans l'administration et la gestion, dans le cadre d'une nouvelle gouvernance universitaire basée sur la mise en oeuvre des concepts de transparence et de participation.
Cette approche nécessitant le recours à un procédé «osé» de communication à la faveur duquel les enseignants, les chercheurs et les étudiants sont transformés en énergie positive et en acteurs dynamiques dans la réalisation du plan de développement de l'établissement à moyen et long terme, par le biais de la consolidation des mécanismes de concertation et de dialogue visant à surmonter les difficultés entravant l'accomplissement du travail, limitant l'esprit d'initiative et affaiblissant la capacité d'innovation et de renouveau.
Il a, par ailleurs, noté que la feuille de route proposée par le secteur comporte un certain nombre de grands chantiers ouverts assurant, en particulier, la consolidation des pôles d'excellence, et l'ouverture réelle sur l'environnement économique et social à la faveur de la consolidation de la relation entre l'université et l'entreprise et de l'instauration de liens durables entre les espaces de la formation, de la recherche et de la production.
Abordant la situation sanitaire traversée par le pays, il a mis l'accent sur le fait que celle-ci «ne doit aucunement décourager la famille universitaire à relever le défi consistant à permettre aux établissements de l'enseignement supérieur d'accomplir leurs missions, notamment celles inhérentes à la formation et la recherche».

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