{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Finance islamique

C'est parti!

Le chef de l'Exécutif a considéré que la généralisation de l'activité du financement islamique demeure «un moyen efficace pour récupérer l'argent de l'informel».

Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a donné, hier, le coup de starter pour le lancement officiel de l'activité de la finance islamique au niveau de l'Agence digitale de la Banque nationale d'Algérie (BNA) sise rue Didouche-Mourad, à Alger-Centre. Cette dernière deviendra la première banque commerciale publique en Algérie à exercer cette activité à travers la commercialisation de produits conformes aux préceptes de la chari'a islamique. Cette agence digitale de la BNA dispose d'un guichet pilote qui sera «graduellement» généralisé à l'ensemble des banques du pays.
Dans ce sillage, le chef de l'Exécutif, accompagné du ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, a précisé que «la généralisation de l'activité de la finance islamique est une démarche qui demeure en adéquation avec les défis de la nouvelle vision économique de l'Algérie, voulue par le président de la République». Poursuivant, il a mis l'accent sur la nécessité de moderniser à nouveau les banques publiques, de généraliser le système bancaire islamique et de numériser ce secteur».
Cela avant de considérer que «l'activité de financement islamique demeure en elle-même un moyen efficace pour récupérer l'argent de l'informel».
L'option du financement islamique est, faut-il le noter, imposée comme solution aux banques nationales, afin de les aider à accomplir dans l'efficacité leur mission dans la lutte contre l'argent informel qui constitue un préjudice pour notre économie nationale. Une mission qui consiste à capter au maximum les importantes masses monétaires en circulation, hors du circuit bancaire. Quant aux liquidités absorbées, elles devraient contribuer au financement du développement de l'économie nationale. Cette vision repose aussi sur les exigences des clients, parmi lesquels ceux qui ne désirent pas souscrire au crédit classique, et préfèrent s'orienter vers le financement islamique, car cette dernière s'inspire des principes de la chari'a pour résoudre les problèmes liés aux bénéfices d'intérêt. Elle se présente comme une forme d'intermédiation financière, qui repose, essentiellement sur le partage des gains et des pertes, la coopération entre les partenaires en vue d'une transparence. La finance islamique se distingue de la finance conventionnelle par une conception différente de la valeur du capital du travail. Djerad n'a pas manqué l'occasion pour s'exprimer, une nouvelle fois, sur le problème du manque de liquidité, signalé dans plusieurs bureaux de postes, durant ces derniers jours.
«C'est l'utilisation rationnelle de l'argent, qui nous permettra de créer toutes les conditions idéales pour le citoyen, afin qu'il puisse utiliser son argent», a-t-il déclaré. Cela avant d'ajouter qu'«il faut que l'on sorte du problème du manque de liquidité, et qu'on arrive à établir petit à petit la confiance entre le citoyen, les banques et les bureaux de postes». Dans ce sillage, rappelons, que le chef de l'Exécutif avait imputé avant-hier le problème, au volume énorme d'argent retiré par les citoyens, en affirmant qu'il a été procédé, durant un seul mois, «au retrait de 4000 milliards de centimes des bureaux de postes», qualifiant ce chiffre d'«énorme».
Dans ses nouvelles déclarations faites hier, Djerad a dans ce sens «appelé les citoyens à utiliser les moyens de paiement scripturaux, avant de plaider pour la vulgarisation de la culture d'utilisation, des moyens de paiement électronique». S'agissant du lancement de la nouvelle activité de finance islamique, notons que la BNA affirme que par cette action elle espère consolider sa position de leader bancaire national et souligne encore une fois son engagement sans faille au soutien et au développement de l'économie nationale. Rappelons également, que la Banque nationale d'Algérie (BNA) avait obtenu, jeudi dernier, l'autorisation de mettre sur le marché neuf nouveaux produits relevant de la finance islamique, a indiqué la Banque d'Algérie dans un communiqué.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré