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Bouira

C’est parti!

S'il est un secteur qui aura été totalement paralysé par le Covid-19, c'est celui de l'Education nationale. Depuis plus de 6 mois les élèves ont quitté les bancs d'école. Depuis hier, et sur trois jours, c'est l'examen du brevet d'enseignement moyen. Cette année et suite à la pandémie qui a affecté le monde, ce test national qui décide du passage ou non au lycée pour les élèves de la 4ème année moyenne, est facultatif et ne concerne surtout que les élèves qui n'auront pas assuré leur passage après le calcul de deux trimestres. Cette décision unilatérale du ministère en étroite collaboration avec cette Fédération des parents d'élèves toujours décriée n'est pas du goût de tous et ne fait pas l'unanimité. «L'élève est évalué sur trois trimestres, en d'autres termes il a trois chances pour assurer son passage. L'examen devait être obligatoire pour tous et toutes ou simplement annulé» nous affirme un père de famille venu accompagner son enfant au CEM Edoubaissi de Bouira. Pour un autre «l'année scolaire reste incomplète et nos enfants auront des lacunes quand ils arriveront au lycée surtout qu'une bonne partie du programme scolaire n'a pas été dispensée» nous confie ce parent, enseignant. Concernant le déroulement de l'examen, aucun incident majeur n'a été signalé. Il faut toutefois préciser que du côté de la direction de l'éducation, c'est le silence radio total. Aucun chiffre ou point de presse, encore moins un quelconque communiqué n'a été transmis à la presse. Même quand on se présente devant l'accès de cette direction, on nous reçoit avec un interdit d'entrer en raison de l'examen. Même lors de la réunion avec les chefs de cen-tres présidée par le wali, la presse n'a pas été conviée. Cette manière de faire, récente à Bouira, laisse croire qu'il y a une volonté de cacher quelque chose. Les jours à venir le montreront. L'unique information officielle qui aura filtré reste ce communiqué de la sûreté qui annonce la réquisition de 430 fonctionnaires pour assurer la sécurité dans les 31 centres répartis à travers le chef-lieu de wilaya. En attendant les résultats, l'heure est à la discussion autour de l'impact du caractère forfaitaire de l'examen. Du côté des lycées, on s'attend à des classes surchargées à l'occasion de la prochaine rentrée scolaire qui n'est toujours pas fixée. L'annulation de l'examen de la 5ème et l'admission de la totalité des postulants est aussi une crainte au niveau de la 1ère année moyenne. Pour la majorité des parents rencontrés, il aurait été plus subtil d'aller vers une année blanche et éviter de grandes lacunes qui réapparaîtront dans les classes supérieures chez l'apprenant.

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