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Importation de véhicules neufs

C'est toujours le flou

Le Comité interministériel chargé d'examiner les dossiers de demandes d'autorisations pour importer les véhicules neufs va se réunir pour remettre la liste finale des concessionnaires retenus.

Le suspense plane toujours sur l'importation de véhicules neufs. Sans révéler l'identité des concessionnaire qui vont recevoir les premières autorisations pour cette activité, le ministre de l'Industrie, Ferhat Aït Ali Braham, est resté sur sa réserve lors de son passage hier sur les ondes de la Radio nationale et s'est limité à rassurer les consommateurs sur la prise en charge du dossier, précisant que «le Comité interministériel chargé d'examiner les dossiers de demandes d'autorisations pour importer les véhicules neufs va se réunir pour remettre la liste finale des concessionnaires retenus. Pour l'instant, sur le plan documentaire, nous avons recensé 40 dossiers qui sont complets». Cependant, le ministre a tenu à expliquer les raisons de ce retard en soulignant « nous avons tardé dans le choix des dossiers d'importateurs de véhicules neufs, car il fallait bien examiner leur conformité aux conditions fixées dans le cahier des charges et s'assurer que le client ne soit pas pris en otage comme c'était le cas dans le passé». C'est donc en terme de ligne de démarcation avec les scandales qui ont entaché le secteur de l'automobile, que se met en place, selon le ministre, la nouvelle stratégie d'importation de véhicules. Pour les observateurs, il est louable de vouloir protéger le client de la voracité des concessionnaires véreux, cependant, c'est l'absence d'alternative que dénonce le consommateur. Du fait qu'en plus de l'annulation de l'importation des véhicules d'occasions, l'attente de véhicules neufs, s'accompagne amèrement de la menace de la hausse des prix, d'autant plus que Ferhat Aït Ali précise que «ce n'est pas l'Etat qui va importer les véhicules, mais ce sont les concessionnaires. Ceux qui ont des dossiers propres et qui répondent aux conditions fixées dans le cahier des charges, seront retenus». Une position qui confirme le maintien et les condition fixées, dans la mesure ou pour le ministre de l'Industrie, ce n'est pas tant l'importation des véhicules neufs qui va impacter l'économie nationale, précisant que «la finalité n'est pas d'encourager l'importation, mais c'est de bâtir une vraie industrie automobile en Algérie, tout en réaffirmant le maintien du taux d'intégration fixé pour l'industrie automobile, établi à un minimum de 30% lors de la première phase d'activité».Ceci étant, toute l'interrogation serait de savoir combien de temps faudra-t-il pour remplacer l'importation de véhicules par une industrie locale?Quel serait le manque à gagner durant cette période en matière d'importations de véhicules d'occasions? Car il est clair que cette activité renferme des avantages financiers non négligeables, à même de combler des déficits durant cette période intermédiaire. Par ailleurs, combien de temps serait nécessaire, pour mettre en place les jalons d'une industrie mécanique telle que celle de l'automobile?, D'autant plus que les conditions d'intégration, impliquent l'édification d'un tissu de sous-traitants et d'équipementiers, que nous n'avons pas encore. Autant de questions qui gravitent autour de ces décisions et qui ne trouveront réponse qu'à travers l'expérimentation de ces nouveaux paradigmes de gestion. C'est dire que pour l'instant, la gestion de cette mutation s'apparente à une navigation à vue, dont le prochain port est inconnu. Par ailleurs, s'exprimant sur les affaires urgentes du secteur de l'industrie, le ministre a tenu à rassurer sur le sort de l'Eniem, précisant que «le premier dossier qu'on va traiter est celui de l'Eniem. On devrait aboutir à la solution lors de la rencontre qu'on va tenir au cours de la journée de ce dimanche (hier, Ndlr). Au même titre, Ferhat Aït Ali est revenu sur la situation du complexe d'El Hadjar, expliquant que «ce complexe a un plan de redressement, mais il a un problème d'approvisionnement et en attendant l'entrée en production du gisement de Ghar Djebilet, il ne doit pas perdre son temps. Le Complexe a le droit de s'approvisionner à travers, notamment le recours à l'importation pour atteindre son autosuffisance quand les mines de Ouenza et de Boukhadra ne sont pas en mesure de lui fournir les quantités qu'il faut»,.

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