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Le patron de l’Ugta, à propos de l’élection

«C’est une priorité»

«La stagnation de la situation économique, s’est répercutée sur les entreprises et les travailleurs.»

Le nouveau patron de la Centrale syndicale, Salim Labatcha, prône «la tenue d’une élection présidentielle transparente et régulière dans les plus brefs délais». Il a déclaré s’inscrire «dans la démarche qui tend à organiser l’élection présidentielle dans les plus proches délais pour sortir le pays de l’impasse». «La priorité aujourd’hui est non pas la rentrée sociale, mais le sort de l’Algérie qui nous interpelle. Il faut passer le cap actuel…», a-t-il indiqué. «La stagnation de la situation économique et son corollaire, l’absence de visibilité qui a fait fuir les potentiels investisseurs, s’est répercutée négativement sur l’activité des entreprises et par ricochet sur les travailleurs», a-t-il justifié. Pas seulement, puisque à son avis le fait qu’«il n’y ait pas de vis-à-vis pour discuter, dialoguer pour régler les problèmes des travailleurs, à l’image de l’élaboration de la liste des métiers pénibles, un dossier resté en suspens, constitue une raison de plus pour aller rapidement à l’organisation de l’élection présidentielle». Que compte faire pour rendre sa crédibilité à la Centrale syndicale ? A ce propos, il a promis de consacrer l’indépendance de l’Union générale des travailleurs algériens (Ugta). Le secrétaire général de l’Ugta accompagné par Mohamed Lakhdar Badreddine, membre de la direction de cette organisation, s‘exprimait, hier, au forum du journal étatique El-Moudjahid. «Il y avait déjà la première tentative en 1965 quand la direction de l’Ugta de l’époque refusait de s’inscrire avec le redressement révolutionnaire ou le coup d’état du 19 juin, mais malheureusement les dirigeants n’ont pas réussi à concrétiser ce projet en raison des représailles qu’ils avaient subies. La même organisation a raté l’opportunité de s’émanciper de l’Exécutif à l’occasion de la Constitution de 1989 qui consacre le multipartisme et la pluralité syndicale. D’après Labatcha «les dirigeants de cette époque ont eux aussi voulu travailler sur le projet d’indépendance de l’organisation, mais stoppés encore une fois, selon lui, par «la tragédie nationale». «La troisième occasion se présente aujourd’hui pour concrétiser ce projet dans le sillage du Hirak. L’indépendance de notre organisation va nous permettre de constituer un baromètre syndical sérieux…», a-t-il soutenu. «Toutefois cela reste au stade de la réflexion», a-t-il conclu. «Un travail immense nous attend dans l’avenir car le changement progressif à l’Ugta (de la tête à la base) ne vient que de commencer grâce au Hirak en premier lieu et au rôle joué aussi bien par les syndicalistes qui ont mené la fronde contre l’ex-patron de l’Ugta, en lui reprochant d’utiliser l’organisation comme au service du pouvoir et des hommes d’affaires- que ceux qui réclamaient le changement, dans le cadre du respect du règlement intérieur et des statuts de l’organisation», a-t-il indiqué, rappelant qu’il faisait partie de la dernière catégorie. Sans plus de précision, il a révélé qu’il y a «une partie minoritaire au sein de cette organisation qui veut empêcher le changement, de fond en comble, de l’Ugta en vue de s’adapter à la nouvelle situation politique». Dans ce contexte, il n’a pas écarté «de recourir à la grève à l’avenir, comme ultime moyen de faire pression sur la tutelle ou la direction de l’entreprise». S’agissant des problèmes organiques, il a réfuté le fait que «l’Union de wilaya d’Alger ait boycotté le dernier congrès de l’Ugta». Pour Labatcha, «seul le responsable de l’Union de wilaya et ses partisans, lequel a été d’ailleurs traduit devant l’ancien conseil de discipline, puis exclu par une résolution du congrès, n’ont pas pris part aux dernières assises». Pour le cas de Tizi Ouzou, il indique qu’«il attend du comité exécutif de l’Union de wilaya de trancher la situation du bureau actuel de l’union pour que les choses rentrent dans l’ordre». L’Ugta est-elle touchée par des enquêtes dans le cadre de la lutte contre la corruption ? «Non, répond-il, hormis le fait que «nous ayons engagé un audit interne au niveau de l’une de nos instances dont les résultats ne sont pas encore connus», ajoute-t-il. Il s’inscrit en porte-à-faux avec la désobéissance civile, laquelle, d’après-lui, «est une contre-révolution qui remettra en cause les acquis du Hirak et les aspirations du peuple algérien». Enfin, il a plaidé pour le règlement des problèmes que connaissent certaines entreprises, suite au gel des comptes des entreprises, dont les patrons sont incarcérés, à l’exemple de Kougc, Fertial, TMC de Tahkout, Etrhb de Ali Haddad… 

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