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Le ministre de l’Intérieur à propos des églises fermées

«C’était des hangars...»

«Douze sur 49 hangars transformés en églises et activant de manière illégale ont été fermés», a affirmé le ministre de l’Intérieur.

Le gouvernement s’explique sur la fermeture d’une douzaine d’églises à travers le pays. Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Salaheddine Dahmoune assure «qu’aucune instruction n’a été donnée pour la fermeture d’églises activant de manière légale à travers certaines wilayas du pays». Il soutient que les églises fermées n’étaient pas des …églises ! «Les services du ministère de l’Intérieur ont procédé à la fermeture, récemment de hangars convertis en églises activant illégalement dans quelques wilayas du pays», a t-il expliqué, lundi dernier à partir de Khenchela. «Douze sur 49 hangars transformés en églises et activant de manière illégale ont été fermés», a poursuivi le ministre avant de menacer les gestionnaires et les fidèles. «Des mesures coercitives nécessaires seront prises à l’encontre des gestionnaires et ceux qui fréquentent ces églises illégales», a-t-il soutenu. Le ministre indique que ses services ne sont intervenus «pour fermer ces églises illégales qu’après avoir reçu des plaintes déposées par des citoyens sur des activités ‘‘suspectes’’ dans ces hangars». Salaheddine Dahmoune en a profité pour envoyer un message à ceux qualifiés de «prolixes» qui évoquent les droits de l’homme.«L’Algérie n’a pas besoin de leçon dans ce domaine et est connue pour le respect de la liberté de culte dans des cadres légaux et organisés». Il argumente ses dires du fait que «l’Algérie fait partie des pays pionniers dans le domaine du respect de la liberté d’opinion et de croyance, l’Etat algérien avait financé durant ces dernières années des dizaines d’opérations d’aménagement et de mise à niveau d’églises catholiques situées dans les wilayas de Tizi Ouzou, Bouira, Annaba et Oran», a-t-il mis en avant. Pour rappel, les services de Salah Dahmoune ont effectué plusieurs descentes à travers différentes wilayas du pays, où ils ont procédé à ces fermetures. Ce qui a provoqué une vive polémique que ce soit au niveau national ou international. Des militants des droits de l’homme ont condamné ces actes les qualifiant de «grave atteinte à la liberté de culte» et «une violation de la Constitution, et des lois du pays».

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