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Le Forum civil pour le changement tient son congrès

Cap sur la présidentielle

Le Forum civil pour le changement (Fcpc) « prendra part à la prochaine élection présidentielle », selon son coordinateur Abderrahmane Arâar.

«Nous considérons que les conditions sont, en général, favorables pour l’organisation d’une élection présidentielle et nous y voyons même l’unique moyen de sortie de crise. Nous espérons que le peuple ira voter pour préserver l’Etat, ainsi que ses institutions, et parvenir, par là même, à instituer une deuxième République fondée sur les droits de l’homme, la démocratie et le développement », a déclaré Abderrahmane Araâr, lors du congrès constitutif de ce forum, organisé hier.Evoquant la question du choix du candidat, Araâr a précisé que le Forum n’est pas une simple organisation de soutien. Il peut, à ce titre, « proposer son propre candidat comme il peut tout aussi apporter son appui à une autre personnalité qui ferait le plus large consensus possible et partagerait les visions du Fcpc ». Il n’a pas écarté, dans ce cas, tout « éventuel rapprochement avec les partis politiques qui prônent, comme condition de réussite du prochain scrutin, le projet d’entente nationale autour d’un candidat de consensus, qui reste une solution parmi d’autres, selon lui.
Pour ce qui est du « rejet des citoyens des candidats proches de l’ancien système », notamment via le Hirak et les différentes déclarations, le coordinateur du Fcpc a estimé que « tous les candidats doivent se soumettre à la volonté du peuple, seule source de toute légitimité, et ce, avant même d’aller à l’urne. Le prochain président élu ne doit pas souffrir de telles reproches », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, lors du débat ouvert aux représentants des wilayas et à ceux des médias, les membres du Fcpc ont fait part des positions officielles de ce regroupement vis-à-vis de certaines questions. A ce titre, Ammar Rekhila et Mohamed Taibi, (respectivement spécialiste en droit et ingénieur), ont qualifié la situation actuelle de « faillite politique, dont le prolongement pourrait mener le pays à une cessation de payement, qui aurait des répercussions néfastes su les plans économique et social ». Une situation qui est, selon eux, le résultat de la gestion du « FLN qui n’a jamais été un parti politique, mais qui a toujours été un outil aux mains du pouvoir ».
Toutefois, les deux conférenciers se sont démarqués de la revendication exigeant le « départ de tous, ce qui laisserait l’Algérie sans dirigeants et sans institutions ». Ils ont également soutenu la thèse, selon laquelle, « l’actuel gouvernement ne présenterait aucun danger sur la crédibilité des élections, dans la mesure où l’Autorité qui en a désormais la charge est indépendante et est dotée des prérogatives et des moyens nécessaires pour un vote transparent ». Pour rappel, le Fcpc est un regroupement se revendiquant comme « membre de la dynamique de la société civile ». Il a mis en place, hier - lors de son premier congrès - ses structures et ses commissions, dont, celle des candidatures pour le prochain scrutin. Il procèdera aujourd’hui à l’attribution des responsabilités en son sein et devra surtout trancher la question de proposer son propre candidat ou en soutenir un autre. Ce regroupement a activement participé à la mise en place du panel pour le dialogue national, en dévoilant, notamment le 17 juillet passé, une liste de 13 personnalités proposées pour mener « la médiation et le dialogue». 

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