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Rôle de l’armée dans le règlement de la crise

Ce qu’en pense Benflis

Pour Benflis le rôle de l’ANP est celui du facilitateur, accompagnateur et garant.

C’est sur les colonnes du Quotidien d’Oran que l’ancien chef du gouvernement Ali Benflis a signé, hier, son retour sur la scène politique après une courte éclipse. Le président de Talaï El Hourriyet a présenté sa vision du règlement de la crise politique actuelle soutenant que la meilleure façon d’avancer vers la solution est d’aller vers un «grand compromis» permettant d’organiser une élection présidentielle dans un délai maximal de 6 mois. Et c’est la légitimité populaire qui donnera un mandat de transition au président élu durant lequel, il aura à sa charge de bâtir un Etat de droit et une véritable démocratie. Expliquant dans le détail, sa conception de la solution, l’ex-candidat à la présidentielle de 2014, plaide pour le grand compromis national «car c’est l’urgence du moment. (…) D’entrée de jeu, Ali Benflis pose les balises : pour le compromis, il faut des interlocuteurs valables et crédibles, un cadre, des objectifs et un ordre du jour. «Il n’y a pas de dialogue national possible sous l’égide des figures résiduelles du régime politique qui a sévi dans notre pays deux décennies durant» dit clairement Benflis rejetant de fait tout débat avec Bensalah ou Bedoui. Il rejette également la présence des partis du pouvoir. Une fois les deux parties du dialogue identifiées, l’ex-chef du gouvernement détermine le cadre et l’objectif du dialogue. Selon ses dires, «le cadre doit nécessairement s’insérer dans la trajectoire de la satisfaction des demandes légitimes formulées par le peuple». Pour l’homme politique, la majorité des Algériens aspire à «la tenue de l’élection présidentielle dans des délais raisonnables et acceptables». Les conditions politiques, institutionnelles et légales qui devront être réunies pour assurer la tenue d’un scrutin présidentiel, devront constituer l’ossature de l’ordre du jour du dialogue national. Et parmi les conditions politiques posées par le chef de Talaï El Hourriyet, l’ouverture du débat sur «le départ des 3 B à l’effet de parvenir à un compromis sur ce sujet qui est au cœur de l’impasse actuelle». Vient ensuite la création de l’Autorité nationale chargée de l’élection présidentielle ou encore l’amendement de la loi électorale. Ce sont là les grandes lignes du plan qu’Ali Benflis défendra lors de la rencontre des Forces du changement, élargie aux personnalités nationales, qui se tiendra le 6 juillet prochain. Dans le plan d’Ali Benflis, le rôle de l’armée n’a pas été cité. A ce propos, il dit « (…) ma position n’a pas varié. Aujourd’hui la crise de régime est là et elle impose de nouvelles réalités politiques (…) La première tient au fait que de toutes les institutions constitutionnelles de la République, l’ANP est la seule qui assume la plénitude de ses missions constitutionnelles avec le soutien, la confiance et l’adhésion du peuple algérien (…) La deuxième se rapporte, quant à elle, à l’engagement solennel pris par l’ANP de protéger la révolution démocratique pacifique et de l’accompagner jusqu’à la satisfaction pleine et entière de ses revendications. Enfin, la troisième réalité politique a trait au strict attachement de l’ANP à une sortie constitutionnelle de la crise actuelle». En résumé, pour Ali Benflis le rôle de l’ANP «n’est pas celui de l’ordonnateur, mais celui du facilitateur. Il n’est pas celui du guide, mais de l’accompagnateur. Il n’est pas celui du maître d’œuvre, mais celui du garant ». Enfin, à propos de la bannière amazighe qui a fait irruption dans le débat national, Ali Benflis considère qu’«il n’est pas utile de rouvrir un dossier que nos compatriotes ont clos de la plus belle des manières. Vendredi dernier, la révolution démocratique pacifique a fait l’une des plus belles démonstrations d’unité nationale.

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