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Nouvelle loi électorale

Ce que disent les partis

«Cet avant-projet comporte des avantages et des inconvénients…». Les partis politiques réagissent sur l’avant-projet de la loi organique portant régime électoral.

Contacté hier, le chargé de communication du parti Jil Jadid, Habib Brahmia, indique: «Pour le moment on n'a pas encore reçu le document officiellement, l'avant-projet de cette loi organique, mais par rapport aux fuites dans les médias, le parti note l'existence de points intéressants à l'instar du changement du mode de scrutin qui passe de la liste fermée à la liste ouverte, ce qui mettra fin au phénomène d'achat des premières positions sur la liste de candidatures». De plus, «le scrutin proportionnel avec vote préférentiel, permettra au citoyen de modifier l'ordre des candidats et choisir son représentant», a-t-il ajouté. Jil Jadid se réjouit également de «la suppression de la condition liée à l'obtention d'au moins 4% des suffrages exprimés lors des législatives et élections locales précédentes pour parrainer une liste électorale dans une circonscription électorale dans laquelle la candidature est présentée». Dans ce sens, «une mesure (transitoire) dans l'article 199 de cet avant-projet stipule que le seuil de parrainage des 4% ne sera pas appliqué lors des élections qui suivront l'adoption de ladite loi organique portant régime électoral», a-t-il fait savoir. Ce parti qui n'a pas participé aux élections précédentes, soutient que «On ne peut pas aller à des élections de l'Algérie nouvelle), qui auraient pour référence les élections de 2017 de Bouteflika, qui n'offraient pas de garantie de transparence.» Par contre, le parti de Soufiane Djilali considère le quota de 50% attribué aux femmes comme «excessif», arguant qu' «il ne correspond pas à la réalité de la scène politique, dans laquelle la présence ou la participation de la femme ne dépassait pas les 15%».«La politique des quotas n'est pas forcément la meilleure pour attirer les jeunes et les femmes vers la politique», a-t-il conclu. De son côté, le PT estime par la voix de son député démissionnaire, Ramdane Taâzibt que «ce texte de loi vient en application d'une Constitution rejetée par 80% de la population, vise à faire gagner du temps au système». le même parti qualifie «l'exigence d'un niveau universitaire pour les candidats, le scrutin de liste ouverte qui ouvre droit à tous les dérapages, la prise en charge de la campagne des jeunes, contenus dans l'avant-projet de loi organique rendu public, d'«aberrations» et de «discriminations». Par conséquent, dit-il:« Le PT ne saurait inscrire son action dans cette entreprise de fuite en avant dangereuse.» «Notre principale préoccupation ce sont les souffrances insupportables de millions d'Algériennes et d'Algériens qui font face à une véritable descente aux enfers sous l'effet d'un chômage massif, licenciement par centaines de milliers, fermeture de milliers d'entreprises et des commerces. En somme, poursuit-il «une chute brutale, accélérée par l'arrêt de nombreuses activités, décidé par les autorités dans le cadre du prétendu confinement sanitaire». Pour sa part, Talaie El Hourriyet qui n'a pas reçu cet avant-projet, n'a pas souhaité réagir sur le contenu de cette loi.
Le chargé de communication de cette formation politique, Fayçel Harbi indique: «A chaque étape importante de la vie politique de la nation, Talaie El-Hourryet a pour tradition d'enclencher le processus d'aide à la prise de décision, en vertu duquel, il consulte la base et le secrétariat national qui fait office de ‘‘think tank'' étudiera ladite loi et communiquera la position officielle du parti sur cette loi.» Pour sa part, le RND refuse de commenter une mouture de l'avant-projet de la loi organique portant régime électoral, qui n'est pas officielle, les partis politiques n'ayant encore rien reçu.
«La copie qui a fuité dans la presse, n'est pas officielle et n'est pas la mouture préliminaire finale de la commission Ahmed Laraba », a indiqué Mohamed Guidji, député et membre de la direction nationale du RND.
Le premier secrétaire du FFS,Youcef Aouchiche, a estimé pour sa part, que «son parti n'a reçu l'avant-projet de la loi organique portant régime électoral que durant la journée d'hier». Par conséquent, «la réaction du vieux parti d'opposition se fera ultérieurement
à l'issue de la réunion
prochaine de l'instance présidentielle(IP)».
Le MSP, par la voix du président de son groupe parlementaire, Mohamed Sadok, a estimé qu' «à travers la première lecture, sa formation a noté quelques points positifs dans la copie de Laraba reçue, hier, à l'image du mode de scrutin proportionnel par wilaya avec vote préférentiel ou liste ouverte». Cette disposition, indique-t-il, «présente des avantages comme la préservation de la base électorale du parti et en vertu de laquelle l'électeur aura la possibilité de choisir ou de cocher son représentant». Pour le RCD, à travers son porte-parole, Athmane Mazouz: «Cette mouture s'inscrit dans la feuille de route du pouvoir et l'agenda contre-révolutionnaire du pouvoir...».

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