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Energies renouvelables et transition énergétique

Chitour appelle à la rationalisation

Le ministre attire l'attention sur la consommation des carburants.

Conférant une importance capitale pour l'économie de l'énergie, et l'efficience de la transition énergétique, le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Chems-Eddine Chitour, est longuement revenu lors de son intervention mercredi dernier, à la rencontre gouvernement/ walis, sur les pertes et manques à gagner en matière de consommation de l'énergie, indiquant que «le taux de gaspillage de l'énergie dans le pays représente entre 10 et 15% de la production nationale globale, en soulignant l'impératif d'accélérer la mise en oeuvre des programmes relatifs à l'efficacité énergétique.
Ce taux représente 6,5 millions de tonnes équivalent pétrole (Tep) par an, soit l'équivalent de 45 millions de barils, ce qui représente 1,8 milliard de dollars en calculant le prix du brut à 40 dollars le baril».
Parmi les actions incontournables à inscrire dans la nouvelle feuille de route, le ministre précise que «l'objectif est de placer 100 000 chauffe-eau solaires l'année prochaine, en considérant qu'il s'agit là d'un champ important qui permet à lui seul d'économiser 40% d'énergie». Dans ce sens, Chitour a mis en avant l'importance de réactiver l'industrie locale dans la mesure où les moyens existent et que cette dernière devrait concerner «les kits de conversion des véhicules au GPL.
Le secteur oeuvre pour la conversion de 200 000 véhicules à ce système d'ici la fin de l'année prochaine 2021».
Une feuille de route qui s'oriente d'abord, sur les correctifs à apporter en matière de consommation énergétique, de façon à en faire les socles de la nouvelle stratégie du secteur en matière de concrétisation des programmes de transition énergétique.
Dans le même ordre d'idées, le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables a évoqué, jeudi, lors d'une rencontre avec le mouvement associatif, tenue au siège du ministère, à Alger «la nécessité pour le pays de repérer les gisements d'économie d'énergie sur lesquels il pourrait miser pour réussir la transition énergétique».
Une orientation qui tend à mettre en avant le principe d'indépendance des énergies fossiles, d'une part et la concentration des efforts sur les moyens de réduire la consommation énergétique, notamment dans «les secteurs de l'habitat et le tertiaire ainsi que les transports qui représentent à eux seuls 80% des énergies consommées, faisant observer que ceci est énorme, d'autant plus qu'il ne s'agit pas de secteurs producteurs.
L'Algérie consomme environ une tonne de pétrole par habitation, soit l'équivalent de 10 millions de tonnes pour 10 000 habitations» précise-t-il. Dans le même contexte, le ministre attire l'attention sur la consommation de carburant, qui intervient de façon significative dans l'aggravation de la facture d'importation, «Nous importons pour environ 2 millions de tonnes de carburants pour les besoins des transports qui nous coûtent à peu près 2 milliards de dollars». Des points névralgiques, pour lesquels les conséquences se font de plus en plus ressentir, dans la conjoncture actuelle, et reflètent les faiblesses et les failles d'une gestion qui, durant des décennies, se permettait le luxe de se reposer sur des lits financiers essentiellement constitués par la rente pétrolière et par conséquent l'absence de vision. Aussi les retards enregistrés en matière de programmes énergétiques qui en découlaient, ont rendu les effets de la crise pétrolière plus néfastes pour l'économie nationale.

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