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La question du traitement de la maladie suscite la polémique

Chloroquine, une molécule controversée

Ce traitement est déjà administré à l’hôpital d’El-Kettar à Alger.

Le débat autour de la question d’un traitement controversé à base d’hydroxychloroquine, un antipaludéen, dont l’efficacité reste à prouver, fait rage. Plusieurs médecins, qui jugent scandaleux l’administration de cette molécule, affirment qu’utiliser un médicament non encore mis sur le marché pour traiter le Covid-19, en exposant les patients à des complications, est contraire à l’éthique. Alors que la vague de la pandémie du coronavirus monte inexorablement, on ne cesse de vanter les mérites de la chloroquine, un antipaludéen qui pourrait être utilisé comme traitement miracle contre le coronavirus. En attendant de trouver un vaccin, la chloroquine redonne de l’espoir aux milliers de personnes touchées à travers le monde, dont l’Algérie. Certains décèlent à travers cette polémique une guerre de laboratoires internationaux. Le président du Conseil de l’ordre des médecins, également, membre du Comité de scientifiques de veille et de suivi de l’évolution de l’épidémie du coronavirus en Algérie, docteur Bekkat Berkani, a révélé hier qu’on a déjà commencé à administrer la chloroquine à l’hôpital d’El Kettar à Alger.
Les résultats de ce traitement apparaîtront dans quelques jours, a-t-il fait savoir. Il a plaidé pour qu’«il y ait de travaux locaux et nationaux parce que des essais cliniques, lancés récemment en France ont soulevé une grande polémique étant donné que différents protocoles européens sont utilisés dans plusieurs pays européens. Des infectiologues, des pneumologues et des réanimateurs ont commencé à faire des investigations pour déterminer l’efficacité et les effets secondaires de cette molécule qui est un principe actif de médicaments contre le paludisme. Dans ce contexte, le professeur Didier Raoult, qui dirige l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection de Marseille (IHU), affirme qu’avec cette molécule «le virus disparaît au bout de six jours». Il a affirmé qu’il a soigné 24 malades atteints du Covid-19 avec de la chloroquine et que, six jours après, un quart seulement avait encore le virus, contre 90% pour ceux qui n’ont pas pris de chloroquine. Pour certains scientifiques, l’étude du professeur Raoult comporterait « des failles » , ils mettent en garde contre les effets indésirables de ce médicament. La méthode du professeur Raoult alimente le débat. Ce professeur généralise le traitement à base de chloroquine à tous les patients positifs au coronavirus. Le protocole algérien pour le traitement de coronavirus consiste à administrer de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine pour certains types de malades se trouvant dans un état grave. L’Organisation mondiale de la santé appelle à la prudence concernant la chloroquine, en raison du faible nombre de patients qui ont eu recours à ce traitement. La chloroquine est un antipaludéen peu utilisé depuis plusieurs décennies et commercialisé notamment sous le nom de nivaquine. Ce traitement est souvent recommandé lorsque l’on prévoit de se rendre en zone infestée par le parasite du paludisme, transmis par les moustiques.
L’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris) a administré le traitement antipaludéen, l’hydroxychloroquine, à près d’une centaine de patients atteints par le virus. 

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